Le NduleSlaman rd-congolais Yekima De Bel Art a réussi son 1er spectacle solo intitulé « The One Man Slam », ce soir, (6 mai 2016), à l’Institut Français de Kinshasa -Halle de la Gombe.
Pendant plus d’une heure, l’artiste a communié avec son public métissé venu de tous les coins de Kinshasa, à travers son répertoire varié et une mélodie dulcinée. Jeunes, adultes, mariés et/ou célibataires ont chacun trouvé leur part.
Du slam, de la musique et de l’humour, Yekima a articulé la langue de Molière sans ambigüité et a aussi alerté son public sur les dernières innovations de l’Académie française. « En tant qu’artiste, j’ai également l’obligation de former, d’informer et de rappeler l’humanité sur tous ceux qui nous entourent. Ce que je fais toute à l’heure n’était qu’une souvenance. J’ai joué l’enseignant ou le journaliste pour l’avenir de notre chère francophonie », a-t-il avancé.
Comme promis, De Bel Art a témoigné et a immortalisé celui que la planète toute entière appelé affectueusement « Papa Wemba » et « Roi de la sape », à travers la chanson « Le Sapeur » où il était entouré sur scène de quatre remarquables sapeurs de Kinshasa. Loin de toute attente du public, l’artiste s’est aussi souvenu de Servos Niarcos Mombele Le Ngatsie connu sous le pseudo du Pape de la Sape, -ami de l’immortel Wemba en exploitant quelques notes de sa célèbre chanson « Dernier coup de sifflet ».
Jeune, talentueux et optimiste. Yekima De Bel Art tient a marché sur les traces de Papa Wemba et des autres grandes stars du slam, de la musique et de l’humour. C’est-à-dire être professionnel au sens strict et humble pour conquérir les zones les plus reculées de la terre.
Il ne croise pas ses bras. Il ne fléchit pas non plus. Il prestera ces 11 et 12 mai, au Centre Wallonie Bruxelles avec la Team Toseka, ce 27, au Centre Culturel Boboto et ce 28, au Pullman GHK. « Je réaffirme comme lors de notre interview du 1er janvier que 2016 est mon année de décollage. Rien ne me retiendra. J’ai déjà le quitus de mon public », a laissé entendre l’artiste.
CINARDO KIVUILA