L’arrestation du journaliste rd-congolais Stanis Bujakera, accusé d’être derrière la publication par Jeune Afrique, d’un article non signé qui remet en cause les renseignements militaires au sujet de l’assassinat de l’ancien ministre des transports Chérubin Okende, continue de faire jaser.
Arrêté le 8 septembre 2023, ce journaliste, directeur adjoint de publication de Actualite.cd et correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa, continue de croupir à la prison Centrale de Makala, ce, malgré les multiples appels à sa libération.
Même si l’affaire ne connait aucune suite favorable jusqu’à ce jour, le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya a tenu à rassurer de son accompagnement dans le suivi de cette affaire. Lors d’un breifing presse le 3 octobre 2023 dans le Haut-Katanga où il séjourne, le porte-parole du gouvernement dit suivre cette affaire de près.
« C’est une question qui est encore sous traitement au niveau de la justice. Nous nous sommes assurés de lui apporter l’accompagnement qu’il faut de manière quotidienne d’ailleurs. Je ne suis pas sûr que ceux qui parlent aujourd’hui suivent cette question plus que moi, parce que je suis d’abord ministre de tutelle et beaucoup qui regardent cette question, veulent la ranger et la relier à des questions électorales », a-t-il dit aux journalistes.
Rappelons que l’Association africaine des droits de l’homme et L’Observatoire de la dépense publique avaient lors d’une conférence de presse tenue le 02 octobre 2023, rappelé que l’arrestation de Stanis Bujakera viole certains articles de la loi de la liberté de la presse notamment l’article 127 qui stipule que c’est le directeur de publication ou directeur des programmes qui porte pénalement et civilement la responsabilité de la publication dans son journal de tout article non signé.
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GLODY NDAYA