Sa passion pour les bonobos est insatiable. Actrice et militante féministe américaine, Ashley Judd fait de la protection des chimpanzés pygmées sa priorité.
Sa riche biodiversité constituée de nombreuses espèces rares et endémiques demeure très prisée. Au-delà de cette immense opulence, la Rd-Congo passe pour un el dorado des scientifiques et autres férus de la nature. Parmi ses atouts naturels, il existe la présence sur son territoire du bonobo, une espèce de primates proche du chimpanzé commun.
En dépit de leur attitude pacifique, les bonobos sont malheureusement victimes de plusieurs menaces notamment la déforestation, la perte de leur habitat, la chasse (braconnage et viande de brousse) etc.
Face à tous ces problèmes, Ashley Judd, actrice et militante féministe américaine, s’engage à protéger ce véritable trésor qu’on ne trouve qu’en Rd-Congo.
« Ensemble, nous pouvons protéger les bonobos du Congo et partager leur chemin évolutif avec le monde. En utilisant les bonobos comme notre modèle, notre symbole, nous pouvons rêver d’une société égalitaire, d’une société libérée des violences sexuelles qui est notre réalité pour l’instant. C’est ce que le Congo peut donner au monde si nous sauvons les bonobos », a-t-elle milité lors d’une conférence de presse le mercredi 12 janvier 2022 à Kinshasa.
Mordue de la forêt, Ashley Judd promet y retourner cette semaine pour vivre la réalité des bonobos sur terrain dans le cadre de sa démarche scientifique. Un processus qu’elle mène aux côtés de l’UNFPA.
Présent lors de cette conférence de presse, Olivier Mushiete, Directeur général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature – ICCN -, a rappelé l’importance de palper du doigt la réalité des bonobos sur terrain. L’autre aspect de ce rendez-vous a tourné autour de l’humanité. C’est par elle que tous, allons relever le défi de la conservation de la nature, selon Olivier Mushiete.
Une interpellation à tous à pouvoir protéger les bonobos. Une espèce rare et endémique parfois fragile mais qui a besoin du soutien sans faille de l’humanité.
CHADRACK MPERENG