Au festival Afropolitain à Dakar, Yekima a marqué les esprits

Le passage de Yekima à Dakar où il a participé au festival afropolitain s’est avéré être merveilleux. Impressionné par l’esprit culturel de la capitale sénégalaise, Yekima, qui s’est rendu dans cette ville pour la première fois, envisage de présenter Dakar aux Kinois au travers d’une chanson. Une manière de conserver longtemps ce souvenir et d’ériger un long pont entre ces deux capitales africaines et francophones très riches en productions culturelles et artistiques. Interview.

 

Comment s’est passé votre récent séjour à Dakar ?

Un super séjour ponctué de belles rencontres humaines et de belles connexions aussi. C’était ma première fois de me rendre dans ce pays pour participer au festival afropolitain. C’est un rêve qui s’est encore réalisé. J’ai rencontré encore afrol’art, les joueurs de la Cora, un instrument qui me fait rêver. J’ai bénéficié de 30 minutes de spectacle. Nous avons passé ce moment là en intense euphorie avec les Dakarois.

 

Avezvous été sollicité par la presse sénégalaise ou il y a eu chemin inverse ?

Le festival a accueilli une quarantaine d’artistes. A leur côté, il y avait aussi bien la presse sénégalaise qu’internationale. Je n’ai pas entrepris d’aller vers la presse bien que les managers d’autres artistes ont, plus d’une fois, tenté de me présenter à la presse.

En dépit de toute l’importance que je lui accorde, la presse n’a pas figuré dans la hiérarchie de mes priorités à Dakar. J’attendais mon retour au pays pour rendre compte de mon séjour Dakar où il a été important pour moi d’entreprendre d’autres démarches envisagées depuis Kinshasa. Il s’agit notamment des connexions, des rencontres ainsi que prendre des dispositions pour répartir incessamment à Dakar.

 

A quand ce retour ?

Je n’ai pas encore une date précise. Une chose est sûre: je dois repartir à Dakar avec mon équipe. Dakar est une ville très culturelle. J’ai quelques fois été conduit dans des boîtes où l’on organise des Showcases et j’ai pu obtenir les coordonnées des propriétaires pour revenir plus tard.

 

Avez-vous un projet avec les artistes dakarois ?

Je travaille sur une chanson pour présenter Dakar à Kinshasa. Je l’ai intitulée «Mangui feradjaradjef». Manguifere veut dire «Ça va bien», et «djaradjef» «merci». Dans cette chanson, je parle de Dakar, des salutations, des musiciens, des présidents. C’est la même démarche que pour «Je vous présente Kinshasa».

Il y a beaucoup de projets avec des artistes venus de partour lors de ce festival: Montréal, Belgique, Cameroun, Côte d’Ivoire, etc.

 

Etiez-vous le seul artiste rd-congolais à Dakar ?

Nous étions trois venus de Kinshasa: Oracle, Lysliv et moi. Elles ont bien presté. Dans ce festival, on n’oublie nos appartenances nationales pour se fondre en Afrique commune avec des valeurs communes africaines.

CINARDO KIVUILA