Redorer l’image de la République Démocratique du Congo n’est pas seulement une affaire du gouvernement, mais aussi, des entreprises privées dirigées par les nationaux. Conformément à l’appel de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) pour la promotion du tourisme africain, Congo Tourist International and Services a réussi à présenter Kinshasa auprès 20 touristes japonais le week-end du 16 au 18 février 2018.
Avec son équipe dévouée, cette agence rd-congolaise a permis à sa clientèle de visiter la Gare centre de Kinshasa, le baobab Isasa qui marque le souvenir du premier village qui a donné son nom à Kinshasa, le bâtiment du ministère des Affaires étrangères, le Palais de Justice, le Palais du Peuple, l’avenue Poids Lourds asphaltée par leurs compatriotes, le mausolée de M’zee Laurent Désiré Kabila et autres. CTIS a également permis à ces japonais qui pour la plupart cadres d’entreprises de goûter à la cuisine rd-congolaise. « Kinshasa n’est pas seulement institutionnelle. Elle est aussi touristique », a déclaré un touriste nippon.
« Nous nous sommes donnés la mission de faire la promotion du tourisme congolais qui souffre d’une stratégie de communication forte empêchant au pays de bénéficier des fonds alloués pour la protection des aires protégées nationales. Nous souhaitons que les Congolais comprennent que les minerais ne sont pas l’unique source des richesses. Le tourisme, les taxes, les impôts et autres peuvent permettre à notre RDC de se construire et de se repositionner à l’international » a avancé Cédrick Abazi Gelezi -expert en communication touristique. De rajouter : « Aujourd’hui, 70 % d’emplois stables dans le monde se retrouvent dans le secteur du tourisme ».
Très optimiste et réaliste, Cédrick Abazi pense qu’avec la volonté des autorités rd-congolaises et l’implication de la population qui n’attend que le mot d’ordre, le tourisme de la RDC réalisera des recettes incommensurables et rivalisera celui de l’Égypte, du Kenya et d’autres pays vivant essentiellement de cette activité.
CINARDO KIVUILA