Jeune musicien rd-congolais talentueux, Wiz, en dépit de son bref parcours musical, ne s’empêche de rêver d’une carrière couronnée des lauriers avec son tout 1er single, « Tshombo » (téléphone portable dans le langage argot des kinois, ndlr). « Je l’ai intitulé ainsi parce que j’ai critique l’usage actuel du téléphone dans notre société », a-t-il expliqué. Bien qu’évoluant sans producteur, Wiz a su développer des stratégies d’intégration et projette de lancer son œuvre le lundi 1er janvier 2018. Soucieux de réaliser son rêve, Wiz sollicite l’appui des professionnels des médias rd-congolais afin de mieux vendre son image à l’échelle internationale.
Quel message véhiculez-vous à travers cette chanson ?
Dans ce titre, je parle de la manière dont le téléphone est devenu la préoccupation majeure dans des familles ainsi que des vices transmis par cet outil via les réseaux sociaux et tant d’autres réalités néfastes provoquées par le téléphone.
Quelles sont vos perspectives ?
Ma vision est de valoriser encore plus la musique congolaise, gagner les cœurs des africains en général et des rd-congolais en particulier et faire naître une nouvelle image dans la musique congolaise de par mon talent.
Brièvement, rappelez-nous votre parcours musical ?
Je n’ai pas eu un long parcours musical. J’ai été choriste à l’église et j’ai dirigé mon groupe pendant un moment. Vu la conjoncture du pays, les membres de mon groupe ont préféré aller voir ailleurs. C’est alors que je me suis décidé de faire une carrière solo. Actuellement, j’évolue en fréquentant les jeunes talentueux qui partagent la même pensée musicale que moi.
Quelle lecture faites-vous de la musique rd-congolaise à l’heure actuelle?
Malgré les difficultés rencontrées par les artistes rd-congolais, notre musique est en train d’évoluer normalement parce qu’il y a des collègues qui remportent des titres à l’international. C’est une fierté pour notre culture. Avec l’amour du travail et une bonne organisation, nous allons convaincre d’autres personnes à travers le monde et nous gagnerons encore plus de trophées.
CINARDO KIVUILA