Emmanuel Mudiay est l’une des têtes d’affiche du sport congolais. Actuellement sans contrat, il travaille dur pour retrouver les parquets NBA en tentant de faire de l’œil aux équipes qui pourraient être intéressées par ses services.
Un point de chute
Mudiay peut être un atout de choix dans le roster d’une équipe NBA, notamment si cette dernière joue le titre. La saison passée avec le Jazz d’Utah, il a prouvé qu’il avait l’étoffe nécessaire, en sortie de banc, pour maintenir l’équipe à flot ou faire la différence. Il est donc possible de l’imaginer n’importe où et pourquoi pas, chez les champions en titre, les Lakers.
À Los Angeles, il pourrait par exemple côtoyer LeBron James, légende vivante et parmi les sportifs les plus riches de la terre. Côté sportif, l’autre franchise de Los Angeles, les Clippers pourraient également avoir l’excellente idée de s’attacher ses services. Reggie Jackson, meneur remplaçant de la franchise, ne semble, pour le moment, toujours pas enchanter le coach Tyronn Lue par ses performances.
Que faut-il attendre ?
Il faut se l’avouer, Mudiay n’a, au début de sa carrière dans la plus grande Ligue de basket-ball au monde, pas toujours convaincu et su concrétiser les espoirs placés en lui. Ce n’est qu’avec sa dernière franchise, le Utah Jazz pour lequel il a joué la saison dernière, qu’il a su trouver une place de choix au sein d’un effectif, et ce, sous les ordres de Quin Snyder.
L’occasion de revenir sur sa carrière NBA en espérant qu’il puisse retrouver très rapidement une franchise qui saura lui faire confiance pour ses qualités de meneur explosif. Le 25 mars prochain marquera la trade deadline, cette fameuse date où les équipes ne seront plus en possibilité d’effectuer des transferts. Si cette date fatidique ne concerne pas directement le natif de Kinshasa puisqu’elle ne concerne que les joueurs sous contrat, elle pourrait bien lui offrir une nouvelle agréable dans les jours suivants.
En effet, les équipes ayant, pour la plupart, effectué des transferts impliquant très souvent plusieurs franchises, auront à coup sûr besoin d’étoffer leur effectif en fonction des gains et des pertes au niveau des effectifs. C’est à cet instant que les joueurs libres de tout contrat surgissent pour offrir les solutions recherchées par les équipes. Avec son profil, Mudiay aura à la fin du mois, toutes ses chances de retrouver une des 30 équipes NBA. En attendant, il s’entraîne fort, comme en témoigne son compte Instagram.
L’historique dans la Ligue
Mudiay fait partie des joueurs ayant tenté une expérience en Chine, lors de la saison 2014-15. Son choix restait surprenant, car contrairement aux joueurs tentés par cette expérience, il n’était pas encore un joueur professionnel puisqu’il évoluait encore avec sa fac de Dallas, au Texas.
Passée l’expérience chinoise, il s’est présenté à la Draft NBA de 2015 avec de grandes ambitions. Des ambitions confirmées par son choix en septième position par les Denver Nuggets. Si les débuts sont plutôt bons et prometteurs, notamment grâce à de nombreuses soirées au scoring élevé, il sera progressivement écarté de la rotation alors qu’il détenait un statut de titulaire durant la saison 2016-17.
Son départ à New York l’a alors relancé, le temps d’une saison. À la tête du jeu des Knicks, il montra de vraies belles dispositions comme le prouvent ses 14 points et 10 passes décisives lors de son premier match.
Après un bail perturbé bien tristement par des blessures récurrentes, notamment aux chevilles, son contrat avec la franchise de New York touchait à sa fin. Un véritable gâchis.
En effet, considéré comme l’un des meilleurs shooteurs de la Ligue (encore à l’heure actuelle), Mudiay s’est longtemps retrouvé sur le bord du terrain à cause de blessures récurrentes sur les membres inférieurs.
Il signera toutefois un contrat d’un an en 2019 avec le Jazz d’Utah. Il y retrouva son mentor, Mike Conley auprès de qui il découvrira les playoffs NBA pour la première fois de sa carrière. Son contrat non renouvelé à l’issue de la saison, Mudiay se trouve depuis la fin de la saison 2020, sans franchise ou club.