C’est une fierté pour le Pool Malebo (Congo-Brazzaville et Congo-Kinshasa). C’est également historique. La National Basketball Association – NBA – a rendu public le vendredi 4 septembre 2020 le top 10 des meilleurs contreurs de l’histoire du championnat à la phase des playoffs (séries éliminatoires). Sur cette liste figure, le basketteur congolo-espagnol Serge Jonas Hugo Ibaka Ngobila et son homologue rd-congolais Dikembe Mutombo Mpolondo Mukamba Jean-Jacques.
Évoluant aux postes d’ailier fort et de pivot sous la tunique de Raptors de Toronto, Serge Ibaka se pointe à la 8ème position au classement avec 282 contres en plus de 133 matchs. Relayant l’information de la NBA, Ibaka a tweeté : « Venant dans les rues de Brazzaville, au Congo, étant un enfant et voyant mon nom sur cette liste aujourd’hui, je ne peux dire que je suis béni ».
Derrière Serge se pointe son aîné de l’autre rive, Dikembe Mutombo, (désormais ancien basketteur) mesurant 2,18m. À son actif, Mont Mutombo qui évoluait au poste de pivot s’est fait célèbre pour son jeu très défensif. Sur ce tableau historique, il est 10ème avec 251 contres en 251 rencontres soit la moyenne en carrière de 2,49 par rencontre.
Ci-dessous le top 10 au complet :
Congrats to @sergeibaka of the @Raptors for moving up to 8th on the all-time #NBAPlayoffs BLOCKS list! pic.twitter.com/jUfh9Osz8d
— NBA (@NBA) September 3, 2020
Notons que les contres ou blocks en anglais sont comptabilisés depuis la saison 1973-1974 de la NBA. Certains joueurs se sont particulièrement illustrés durant leur carrière en réalisant des contres spectaculaires durant cette série courte des playoffs, comme Ben Wallace, Andreï Kirilenko, Kevin Garnett ou encore Dwight Howard et des légendes du contre, comme Hakeem Olajuwon, Dikembe Mutombo ou Alonzo Mourning, qui en ont fait leur spécialité dans les années 1990.
L’auteur d’un contre spectaculaire peut parfois en profiter pour ridiculiser verbalement l’adversaire qu’il a contré. La phrase classique est : « Get back baby! Not tonight ! » traduit en français par « Rentre chez toi bébé ! Pas ce soir ! »). Dikembe Mutombo, après chaque contre, lançait son célèbre : « No, no, no! It’s my house! » qui est traduit en français : « Non, non, non ! C’est ma maison ! »; David Robinson, lui, clamait : « You can’t bring that into Mr Robinson’s neighborhood » en français : « Tu ne peux pas te permettre ça dans mon quartier ! ».
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ETIENNE KAMBALA