Si la construction des routes inter-États, la concrétisation du marché commun et la libre-circulation des personnes et des biens demeurent parmi les priorités de son mandat à la tête de la Communauté économique des États d’Afrique Centrale, Félix Tshisekedi veut également donner à la culture une place prépondérante dans son action prioritaire. C’est dans ce cadre que la première biennale de l’Afrique centrale sur la culture de la paix se tiendra du 10 au 18 octobre 2022 à Kinshasa.
Dans le but de former pour rendre autonome et de permettre à des concitoyens de réaliser pleinement leur potentiel en devenant des membres productifs de leur communauté, le président Félix Tshisekedi avait, lors de son discours d’accession à la présidence de la CEEAC, promis l’amélioration du capital humain, plus spécifiquement aux secteurs de l’éducation, de la santé et de la culture.
Après une réunion des Experts-pays en charge de la culture des États-membres de la CEEAC et ses partenaires dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route de la mandature du président en exercice, la commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale veut mettre les bouchées doubles pour redonner à la culture ses lettres de noblesse. C’est ainsi que se tiendra du 10 au 18 octobre 2022 à Kinshasa, la première Biennale de l’Afrique centrale sur la culture de la paix.
Un carrefour d’interactions culturelles et d’éveil de conscience, cette biennale va créer un environnement régional attractif pour la promotion de la culture en Afrique centrale. Une Biennale qui se tient après celle de l’Union africaine tenue à Luanda en décembre 2021. « Avec plaisir », a déclaré Jean Pierre Eale Ikabe, membre de la plénière du CSAC et consultant du CICIBA sur la tenue de la biennale.
CHADRACK MPERENG