Le plus grand rendez-vous mondial, annuel, des avancées technologique de Consumer Electronic Show -CES -, s’est tenu du 7 au 10 janvier 2020, à Las Vegas.
Au cours de ces assises, les grandes marques et professionnels de l’électronique viennent montrer leurs innovations auprès des consommateurs dans l’espoirs de les convaincre à acheter du neuf.
À l’occasion de ce salon mondial de la nouvelle technologie, plusieurs marques ou professionnels de ce secteur ont présenté leurs innovations dotées d’une intelligence artificielle, chacune différente de celles des éditions précédentes.
Le laboratoire Samsung a ouvert le bal en présentant, le premier jour de ces assises, l’une de ses innovations, à savoir des avatars humains nommés Néons qui ont, selon leurs concepteurs, la capacité de montrer des émotions et de l’intelligence.
Dotés d’intelligence artificielle, ces avatars peuvent même tenir une conversation, et comme des enfants, s’améliorer au fur et à mesure des apprentissages. La firme coréenne prévoit déjà de louer ses avatars pour remplacer des acteurs de cinéma, ou encore des présentateurs de télé.
Toutes les innovations présentées lors de cette rencontre ont pour but soit de seconder l’homme dans ces différentes tâches, soit carrément le remplacer.
Avec ces avancées technologiques qui, du jour au lendemain avancent à grand pas dans les différents domaines de l’homme, en jouant presque le rôle de celui-ci, devons-nous nous inquiéter de la place des humains face à l’évolution des machines ? Il ne faut pas oublier que ces machines ont été créées par et pour l’Homme, pour l’épauler dans des conditions extrêmes.
Selon David Pata, professeur des universités et psychologue de formation à l’université de Kinshasa -UNIKIN-, en RD-Congo, ce remplacement de l’humain par la machine n’aura pas lieu complètement. « Il n’y aura pas un remplacement, mais il y aura une sorte de compétition entre l’intelligence artificielle et l’humain. Dans les prochaines années, il y aura certaines personnes qui se sentiront inutiles dans la société. Il y a des postes et métiers qui disparaissent et d’autres vont encore disparaître. Seuls les plus aptes, faciles à s’adapter à la pression de l’innovation pourront y résister », a-t-il expliqué.
Du moins, une question se pose: Comment la vie sera-t-elle en compagnie de ces robots humains ou encore avec la machine qui prend peu à peu la place de l’homme ?
Seul, l’avenir nous en dira plus.
GLODY NDAYA