Sociétaire de l’Academica Coimbra du Portugal et des Léopards seniors de la République Démocratique du Congo, Christopher Oualembo nous a livré ses impressions sur sa carrière, sur les Léopards seniors football messieurs de la Rd-Congo et sur sa collaboration avec le sélectionneur national des Léopards Florent Ibenge. » Notre coach national a été déterminant quant au rassemblement de bi-nationaux chez Les Léopards seniors. C’est ce qui a encore constitué un noyau. Je pense que le football congolais lui doit beaucoup « , a-t-il dit. Vous évoluez dans le club de l’Academica Coimbra au championnat portugais. Comment avez-vous trouvé la saison passée ?
Le bilan était positif. Malgré que le début était un peu lent, j’ai été ralenti par une blessure qui ne m’a pas permit de jouer certains matches. Vers novembre, tout a été bien pour moi. J’ai pu gagner une titularisation dans toutes les rencontres. Ce qui m’a facilité sélection à l’équipe nationale de mon pays la RD.CONGO et aussi de jouer la Coupe d’Afrique des Nations.
Qu’aviez-vous ressenti lors de l’annonce de votre recrutement à l’équipe nationale de football senior de la Rd-Congo ?
J’ai été super content d’apprendre cette nouvelle. C’est un honneur pour tout joueur de football de défendre le maillot de son pays. J’étais surtout impatient de voir à quoi cette nouvelle expérience allait ajouter à ma carrière de footballeur.
Quel a été votre impression pour la troisième place que l’équipe des Léopards de la Rd-Congo a obtenu à la CAN en Guinée Équatoriale 2015 ?
Comme tout congolais, j’étais très heureux pour cette médaille de bronze, et pour ma première sélection à l’équipe nationale. Cela fut pour moi une bonne performance.
Que pensez-vous du coach Florent Ibenge ?
Je pense qu’il a été déterminant au rassemblement du nombre important de bi-nationaux chez les Léopards. Le football congolais lui doit beaucoup. Otis Ngoma qui a su démarrer le travail en 2008, à Marbella, en Espagne mérite aussi des fleurs. Il fût mon premier sélectionneur avec pour adjoint Florent Ibenge.
Vos débuts en quelques phrases ?
J’ai fait mes premiers pas au centre de formation de Paris Saint Germain, en France avec des joueurs tels que Grandi Ngoyi, Larrys Mabiala et Youssouf Mulumbu.
Qui était votre motivation dans ce secteur ?
Aucun footballeur ne m’a motivé. Ce n’est qu’une suite logique de mon éducation. J’ai juste apprécié le style de jeu du footballeur libérien Georges Weah.
A vos exordes, comment conciliez-vous vos études et le football ?
Ce n’est pas toujours facile d’accorder sport et études. Un dicton nous renseigne que Vouloir, c’est pouvoir. Il suffit de se donner les moyens pour y arriver en travaillant très dur et honnêtement. Le reste appartient à Dieu. J’ai pu décrocher mon Bac en scientifique et après devenu un footballeur professionnel. J’estime que n’importe qui est capable de réussir dans sa vie s’il travaillait bien.
Parmi tous les clubs où vous aviez presté. Lesquels vous ont les plus marqué ?
C’est le Paris Saint Germain. J’y ai trouvé d’exceptionnels formateurs, des coéquipiers supers talentueux dont certains sont devenus des frères. C’est également là-bas que j’ai appris le football professionnel. Mon dernier match que j’ai joué avec ce club fût celui de la victoire du championnat de France des U18 contre le FC Monaco de Mongongu et de Distel Zola. Paris est donc mon club de cœur.
Quels sont vos projets pour 2016 ?
J’ai plusieurs choses que je compte réaliser. Mais j’espère obtenir ce que Dieu estime les meilleurs pour moi.
YVES DIBOKO