Chapeaux labellisés, attestations et trophées prestigieux. Le cinéma rd-congolais s’est brillamment illustré à la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou qui a éteint ses lampions samedi 1er mars 2025 dans la capitale burkinabè. Une consécration qui allie force des talents, engagement pour l’excellence, courage et brin de renaissance.
Ouagadougou a dignement fait son cinéma pour un 29e FESPACO qui a tablé sur le “Cinéma d’Afrique et identités culturelles”. Plus de 13 500 festivaliers dont 3 500 professionnels du cinéma et de l’audiovisuel venus de 53 pays du monde entier ont célébré avec faste et passion le 7e art. Présente en marge de cette grand-mèsse du cinéma africain, la RD-Congo, dont le cinéma à l’esprit émergent subjugue, a triomphé dans différentes catégories.
Alors que le dernier prix glané par le pays de Lumumba au FESPACO remonte en 2023 grâce à « Kelasi » de Fransix Tenda, Prix poulain de bronze, la RDC a pour cette 29e édition réussi une razzia, primée quatre fois. Véritable phénomène multi-récompensé, “Tongo saa/Rising up at night” de Nelson Makengo s’est offert l’Étalon d’argent de Yennenga dans la catégorie film documentaire long métrage – Il a reçu une enveloppe de 5 millions de francs CFA -. Un nouveau trophée prestigieux qui s’ajoute dans la grande moisson de prix du réalisateur qui poursuit son ascension fulgurante.
Pendant ce temps, Sheriya Twana dit Jason Bolay a permis à la RD-Congo de creuser son sillon. Il a remporté le Prix Idrissa Ouédraogo de la meilleure révélation dans la section « Perspective » grâce à son film « Nail’s man ». Un prix doté d’une enveloppe de 1 million de francs CFA. Toujours dans la section « Perspective », Derhwa Muderhwa s’est offert le Prix Samba Félix N’Diaye du premier film documentaire long métrage grâce à Catcher recevant une enveloppe de 2 millions de francs CFA. Pour sa part, Moimi Wezam a remporté le Prix Leyth Production pour son projet de film documentaire « Nzonzing ». Il a reçu 50.000 euros pour sa post-production.
Cette consécration rd-congolaise est le fruit d’une nouvelle vision portée par la qualité et un nouveau narratif poussé par une dynamique des jeunes talentueux.
Notons que le prix convoité de l’Étalon d’or pour cette 29e édition du FESPACO a été remporté par le film « Katanga, la danse des scorpions » du réalisateur burkinabè Dani Kouyaté. Il a bénéficié d’une enveloppe de 20 millions de francs CFA.
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CHADRACK MPERENG