Face au risque de cessation des vols de la compagnie aérienne nationale Congo Airways faute d’aéronefs, le secteur de tourisme en Rd-Congo s’avère menacé.
Si déjà la suspension des vols en raison du taux d’accroissement de Covid-19 il y a plus d’une année a réduit ostensiblement le nombre de touristes au pays avant qu’elle soit levée, le risque de cessation des vols de Congo Airways pourra mettre en mal le secteur du tourisme. La République Démocratique du Congo qui veut atteindre 2.500.000 visiteurs d’ici 2030 et connaissant que le tourisme et le transport aérien sont mutuellement liés, sera loin ou presque d’atteindre son objectif touristique issu de son plan directeur.
Lors de la réunion du conseil des ministres le vendredi 26 août 2022, le Président rd-congolais, Félix Tshisekedi, dans le souci d’éviter l’interruption momentanée des activités de Congo Airways avec les conséquences sur la mobilité aérienne dans son pays, a chargé les ministres ayant en charge le budget, les finances ainsi que les transports, sous la coordination du Premier Ministre rd-congolais Jean-Michel Sama Lukonde, de se pencher diligemment sur les actions nécessaires pouvant permettre à Congo Airways, de dégager, dans un meilleur délai, les pistes de solutions idoines. Un rapport est d’ailleurs attendu au conseil des ministres du vendredi 9 septembre 2022.
Par ailleurs, les conséquences sur le plan touristique resteront d’autant plus pesantes en cas de cessation d’activités par Congo Airways. Elle occasionnera la perte des visiteurs. Ce qui créera un manque à gagner pour la Rd-Congo.
Les autorités rd-congolaises ne doivent ménager aucun effort pour promouvoir le tourisme au pays, secteur de diversification de l’économie nationale. L’éclosion de ce secteur prisé, passe aussi par l’organisation d’une conférence internationale sur le secteur du transport. Rencontre au cours de laquelle, la République Démocratique du Congo pourra présenter aux gouvernements et multinationales du secteur de transport son plan de désenclavement pour qu’à court terme les premiers résultats soient visibles et/ou palpables.
« Accélérer le développement de la Rd-Congo et réduire le chômage passe aussi par l’organisation des événements qui présentent les ambitions de ce pays continent. Le tout passe par un encadrement du climat des affaires, la restauration de l’appareil judiciaire et la modernisation des services de sécurité et de renseignement. La Rd-Congo a tout pour surprendre le monde et se repositionner », a déclaré Junior Kulele -journaliste et un des responsables de production au groupe de presse B-one.
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CHADRACK MPERENG