Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication -CSAC ne lésine pas sur les moyens d’atteindre ses missions. Ainsi, le régulateur des médias rd-congolais a réuni, les patrons de presse, ce jeudi 10 mars 2016, à l’Hôtel Sultani à la Gombe.
Au menu de cette rencontre, échange autour du contenu des médias rd-congolais face aux enjeux de l’heure. Dans la foulée, on pouvait apercevoir le Président national de l’UNPC, Joseph-Boucard Kasonga Tshilunde, le fondateur du Bi-hebdomadaire « C-News » -Hugues-Michel Mukebayi Nkoso, l’éditeur du journal « Les Points Saillants Plus » -Daniel Safu, le directeur général de Molière TV -Léon Nembalemba, le directeur général de TOP FM -Christian Lusakueno et tant d’autres noms de la presse.
D’après le Président du CSAC, Jean-Christophe Tito Ndombi, cette rencontre avait été organisée pour échanger avec les patrons de presse autour des défis majeurs que doit relever la presse rd-congolaise. Il a également appelé les journalistes rd-congolais, à travers leurs patrons, à faire preuve de plus de responsabilité pour améliorer le contenu de leurs médias et dans le respect du code d’éthique et de déontologie. « Surtout en ce moment où notre pays a vraiment besoin de l’apaisement », a martelé Tito Ndombi. Par ailleurs, il a appelé les médias à une étroite collaboration avec le CSAC. La TNT qui s’annonce rude en termes de concurrence ainsi que la situation générale de la presse a été passé en revue lors de ces échanges.
Satisfecit des participants. A en croire le fondateur du journal C-NEWS, Hugues Michel Mukebayi, la presse doit prendre ses responsabilités en mains et ne pas toujours accuser le CSAC. « Je salue cette bonne initiative du CSAC. Mais, je crains que 6 mois après cette rencontre, rien ne puisse changer dans la presse congolaise », a-t-il dit.
Il est à noter ce genre de rencontre entre le CSAC et les patrons des médias n’est pas la première et ce ne sera pas la dernière, dixit le Rapporteur de cette institution d’appui à la démocratie en charge de la régulation des médias, Chantal Kanyimbo.
DEO KOKOLO