La Covid-19 demeure un ennemi redoutable. Son éradication complète nécessite non seulement une grande sensibilisation, un respect strict des mesures de restriction, mais aussi une bien prise de conscience collective.
Comme beaucoup de pays dans le monde, la République démocratique du Congo n’a pas été épargnée par la catastrophe mondiale de Covid-19. Depuis la détection d’un premier cas en mars 2020, ensuite l’évolution grandissante de la pandémie, Kinshasa avait pris plusieurs mesures restrictives dans le souci de limiter la propagation sur son territoire.
Mise en place d’une coordination de riposte anti-Covid, déploiement des prestataires des soins de santé dans des zones touchées, fabrication d’un vaccin contre la pandémie, moult efforts ont été consentis pour éradiquer ce fléau mortel.
Même si les autorités n’ont cessé de prêcher par l’exemple, notamment l’appel à une sensibilisation pour se faire vacciner, une partie de la population congolaise rétive, a quelque peu brillé par sa permissivité sans se rendre contre de lourdes conséquences qui puissent subvenir.
Une prise de conscience collective s’impose
Le combat contre la Covid-19 a montré combien il demeure rude. Le monde aura tout de même bu le calice jusqu’à la lie mais continue cette lutte interminable pour enfin voir la lumière au bout du tunnel.
En dépit des mesures restrictives qu’imposent les autorités sanitaires, l’éradication de la pandémie de Covid-19 ne se fera jamais complète sans une prise de conscience collective de tous et tous azimuts.
Une sensibilisation appuyée doit caractériser ces efforts dans la conscience collective pour faire comprendre à la population que la Covid-19 existe encore et n’est pas totalement éradiquée. Loin de la déconcentration, la population congolaise doit plutôt user d’une prudence affermie en observant strictement les gestes barrières.
CHADRACK MPERENG