Cris d’alarme : Les pros de l’ambiance apprêtent un mémo à l’endroit de Félix Tshisekedi et Sama Lukonde

Face à la fermeture momentanée des bars, discothèques et boîtes de nuit par les autorités rd-congolaises suite à la 3è vague de la covid-19 en République Démocratique du Congo, les professionnels de l’ambiance lancent un message d’alerte. Ils craignent pour leur assurance et fonctionnement.

La fermeture des bars, discothèques, lounges bars et boîtes de nuit en Rd-Congo a sans doute eu un impact négatif notamment un manque à gagner criant sur le plan socio-économique de ces entreprises à la fois culturelle et touristique.

Touchés ostensiblement par ces mesures des autorités, les professionnels de l’ambiance comptent saisir tour à tour le président de la République, Félix Tshisekedi, le premier ministre, Sama Lukonde, auprès de qu’ils comptent désormais déposer un mémorandum.

Ils continuent pourtant à payer les loyers de leurs personnels, craignent cependant qu’ils soient contraints au paiement des taxes et impôts de la culture et arts, du tourisme, de la DGI, de la DGRK… lors de la réouverture.

« À la différence des églises permises de fonctionner, les discothèques, bars, lounges bars et terrasses, frappés de plein fouet par les autorités ont un rôle social pour la jeunesse« , a déclaré Albert Mavungu -patron du Chacha Bar à Kinshasa Gombe, au dernier niveau de l’immeuble Forescom.

« Nos entreprises jouent aussi un rôle de prévention auprès de cette jeunesse sur les questions des maladies sexuellement transmissibles, la consommation de drogue et les problèmes liés à l’alcoolisme« , poursuit-il.

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« Nous avons des familles à nourrir« , lancent-ils dans leur cri d’alarme.

Ces entreprises d’ambiance risqueraient d’utiliser toutes les réserves bancaires qu’elles possèdent pour prendre en charge leurs personnels (DJs, sécurité, nettoyeurs, électriciens, hôtesses …) et le loyer locatif.

« C’est vrai que la covid-19 est parmi nous, mais nous souffrons avec toutes les charges fixes et variées que nous avons au quotidien. Nous continuons de payer notre personnel, le loyer et nous sommes parents. Déjà, nous avons dû mal à payer les dernières tranches de frais scolaires et académiques de l’année 2020-2021. À cette allure, comment allons-nous préparer la prochaine rentrée scolaire qui s’annonce déjà ?« , a déclaré Richard Kabala -patron de Jungle Bar situé derrière l’immeuble Sozacom à Kinshasa Gombe.

Ambiance dans une terrasse à Kinshasa. Ph.Matininfos.net

 » Devons-nous nous lancer et nous spécialiser dans des pratiques inhumaines pour nouer les deux bouts d’un mois ? Nous espérons que notre cri de détresse atteindra nos autorités et des solutions pratiques seront trouvées dans un futur proche« , a laissé entendre DJ Beckham de Malebo Club basé en plein Kintambo Magasin.

Face à cette situation, les mesures d’accompagnement s’imposent pour sauver les meubles afin de permettre à ce secteur de pouvoir survivre.

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