Longtemps caressés dans le sens du poil, les cinéastes rd-congolais veulent prendre le taureau par les cornes. Motivés pour l’émergence du cinéma national, ils plaident pour la création d’un Centre national de production cinématographique du Congo – CNPCC -.
Unis comme un seul homme, les cinéastes rd-congolais battent en brèche pour le développement de la culture et de son sous-secteur qui est le cinéma, pilier important de diversification de l’économie nationale. Dans un pays comme la RDC, creuset des talents, le cinéma avance à pas feutrés par manque de structuration. À cela s’ajoute, le manque de financement par l’État. Tous ces paramètres fragilisent ostensiblement le développement d’un cinéma rd-congolais résilient.
Longtemps caressés par des promesses illusoires, les cinéastes rd-congolais veulent désormais du concret. Ils exigent au Premier ministre, Sama Lukonde la création d’un Centre national de production cinématographique du Congo. La déclaration est contenue dans leur mémorandum qu’ils ont été déposer le lundi 26 juin 2023 au ministère de la culture, arts et patrimoines.
Dans la délégation qui a déposé le mémo, les cinéastes indépendants, les cinéastes membres de l’Association des professionnels du 7ème art -Apro 7- et membres de l’Organisation des cinéastes du Congo -OCICO- qui ont dans la foulée demandé au Chef du gouvernement, d’ordonner aux différents ministres impliqués dans la création du CNPCC, de mettre en œuvre de manière accélérée la mise en place de celui-ci, et surtout qu’il soit dirigé par un Conseil d’administration essentiellement composé des cinéastes rd-congolais.
Pour rappel, l’État rd-congolais avait prévu dans ses dépenses de l’année 2021, un budget de plus de 3 milliards de FC pour la création d’un Centre de réalisation et de production cinématographique.
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CHADRACK MPERENG