Désigné à l’unanimité et installé au poste du coordonnateur ad interim du Collectif des artistes et des culturels – CAC-, depuis le 16 avril 2023, l’artiste comédien, scénariste et metteur en scène rd-congolais Roch Bodo Bokabela, nourrit plusieurs ambitions.
Organisation de l’Assemblée générale ordinaire, loi sur la politique culturelle, redynamisation du CAC… Roch Bodo a cours d’une interview accordée à Eventsrdc.com, démontré ses envies à répondre aux attentes des culturels. Entretien.
Comment vivez-vous votre désignation à l’unanimité en tant que coordonnateur ad interim du CAC ?
La première impression c’est un motif de joie de voir tous les membres de la coordination jetter leur dévolu sur moi. Et cette marque de confiance me pousse vraiment à travailler d’arrache-pied pour ne pas décevoir leurs attentes et à travers eux, tous les artistes et les culturels du Congo, les membres du CAC et le non-membres.
Quelles sont les attentes des culturels à votre égard ?
Ce que les artistes et culturels peuvent attendre de moi c’est d’abord la redynamisation par ce qu’il y a un moment depuis un certain temps, les activités du CAC sont un peu en veilleuse. C’est ainsi que la première action que je vais mener c’est de faire parler du CAC par tous les artistes à travers la RDC et pour se faire, on va redynamiser nos réseaux-sociaux et il y a aussi une tournée qui est prévue à travers les provinces, question de passer le message de mobilisation en vue de permettre ou de pousser les artistes et les culturels à adhérer à notre collectif pour mieux réseauter et travailler pour le développement du secteur culturel.
Que comptez-vous faire en premier lieu ?
Ce que je compte faire justement au-delà de la redynamisation du Collectif des Artistes et des Culturels, je vais entreprendre une rencontre avec tous les partenaires en commençant par le ministère de la culture, par ce que nous avons un partenariat avec le ministère, notre ministre de tutelle pour voir un peu l’évolution des travaux qu’on avait effectués à l’issue du 2ème forum qu’on a désigné désormais comme étant la Biennale de la culture et des arts, il y a eu des résolutions qui ont été adoptées et on a eu juste après ces assises, on avait constitué un comité de suivi parmi lequel il y avait les membres du CAC et les membres du ministère de la culture, question de d’enrichir toutes les propositions et les couler sous forme de la loi sur la politique culturelle.
Je dois m’informer pour savoir si on est à quel niveau par ce qu’une grande nation comme ça, on ne peut pas parler culture sans politique culturelle, on ne peut pas parler culture, on ne peut pas parler des arts, on ne peut pas parler des culturels sans pour autant qu’on ait une loi sur le statut de l’artiste. C’est ce que je vais mener comme lutte dans un premier temps; c’est-à-dire je veux voir le ministre de la culture, nos amis, nos partenaires culturels et pourquoi pas voir au-delà du ministère de la culture, rencontrer le conseiller du Chef de l’État en charge des questions culturelle et artistiques et au-delà de ça, nous allons en attendant la 3e édition de la Biennale de la culture et des arts, organiser une série de rencontres, d’échanges entre les artistes et les culturels que nous comptons dénommée « Café CAC » où nous allons échanger et dans un premier temps, nous allons commencer par échanger sur la loi ou mieux, le code numérique.
Et après, nous comptons également organiser, si pas convoquer l’assemblée général ordinaire pour permettre aux artistes et aux culturels de choisir un comité définitif qui va diriger le Collectif des Artistes et des Culturels.
Qu’est ce que les membres du Collectif des Artistes et Culturels doivent attendre de vous?
Ils doivent attendre de moi un porte-parole, quelqu’un qui est là, qui va porte leurs attentes auprès des autorités, quelqu’un qui est là pour faire entendre la voix du Collectif des Artistes et des Culturels auprès des autorités, auprès des décideurs par ce que c’est parmi les objectifs du CAC, c’est-à-dire le CAC veut être cette plateforme de réflexion en vue d’apporter les propositions aux décideurs pour faire en définitif du secteur culturel un facteur ou mieux un moteur de développement socioéconomique, non seulement pour les artistes et les culturels mais aussi pour la nation congolaise toute entière.
ARIEL MATATU