En République démocratique du Congo, le cinéma rêve toujours d’un avenir meilleur malgré le contexte socioéconomique difficile du pays. Avec une nouvelle génération des cinéastes qui met sur un piédestal malgré des moyens moins conséquents de production, le 7ème art du pays vit un véritable épanouissement.
Si le cinéma rd-congolais exploite les grands genres cinématographiques notamment les films documentaires, les films fictions et les dessins animés, le besoin à se transcender s’avère en outre palpable. Ce qui justifie la grande épopée du cinéma du pays avec à la clef des grands classiques tels que « La Vie est belle », ,« Macadam Tribu », « Le damier », « Kin Kiese », « Viva Riva », « Cœur d’Afrique » et tant d’autres qui continuent de faire parler la poudre.
Dans le grand bouillon du cinéma rd-congolais, les biopics musicaux semblent pourtant inexistants alors que le pays s’avère être incontestablement le vivier musical du continent. Une richesse du 4ème art qui n’est jamais ou presque exploitée au cinéma du pays. Même si les documentaires et biopics d’hommes politiques peuvent dans la moindre mesure palier à cette inexistance des biopics musicaux, la plupart de ces œuvres ne sont malheureusement pas produites ou réalisées par des nationaux.
Kabasele Tshamala, Tabu Ley Rochereau, Franco Luambo, Abeti Masikini, Pepe Kalle, Papa Wemba ou encore Koffi Olomide, la Rd-Congo a connu des grands noms musicaux qui ont marqué son histoire. L’initiative des biopics musicaux au sein du cinéma rd-congolais viendra non seulement retracer leurs immenses biographies mais aussi rendre hommage à leurs prouesses qui auront marqué des tas de générations.
Même si le manque des moyens conséquents sera l’épée de Damoclès pour ces projets, la simple initiative s’avérera encourageante. Ces biopics seront une porte d’entrée à des considérations universelles surtout pour les cinéphiles. Des initiatives qui permettront au monde de découvrir ce qu’ont été les parcours de grands noms musicaux du pays retracés au cinéma.
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CHADRACK MPERENG