La pop star rd-congolaise Werrason n’a pas caché son indignation face au manque de soutien criant des services de l’État en faveur de la culture rd-congolaise. C’était au cours de l’émission B-one Music du dimanche 19 janvier 2020.
Le roi de la forêt a déploré la situation catastrophique que traverse les artistes de la République Démocratique du Congo son pays. Il estime que ses semblables artistes et lui-même sont abandonnés à leur triste sort notamment par le fonds de promotion culturelle – FPC -, service chargé de subventionner leurs activités.
« Les artistes étrangers sont aujourd’hui riches parce qu’ils sont bien organisés et leurs pays les appuient par le canal de leurs fonds de promotion culturelle. On a beaucoup de comédiens qui font la fierté de notre culture, mais délaissés. Par contre, les comédiens nigérians sont aujourd’hui multi millionnaires. Qu’est-ce qu’ils ont de si épatant que nos comédiens ? Les nôtres ne sont tout simplement pas soutenus« , a déploré Werrason.
Pour cette star rd-congolaise, cette situation mine les artistes rd-congolais parce que ces derniers ne revendiquent pas leurs droits. Il en appelle par ailleurs aux autorités supérieures à mettre des moyens conséquents pour sauver la culture du pays.
Rappellons que le fonds de promotion culturelle, F.P.C en sigle, est un établissement public à caractère culturel, administratif et financier doté de la personnalité juridique et créé par le décret n° 011/30 du 16 juin 2011 dépendant du ministère rd-congolais de la culture et des arts.
Il a pour mission de financer et de promouvoir les activités culturelles et artistiques nationales. Les objectifs du fonds de promotion culturelle sont :
1. Le financement des projets qui favorisent l’éclosion de l’édition littéraire, de l’industrie cinématographique, des arts plastiques, et scéniques, de l’industrie musicale et des toutes autres disciplines culturelles et artistiques,
2. L’octroi des financements aux artistes, écrivains et hommes de culture méritant pour leur permettre d’achever leurs travaux ;
3. La contribution à l’autofinancement des activités culturelles et artistiques ;
4. Les financements de la collecte, de la restauration et de la promotion des œuvres d’arts traditionnels ;
5. L’appui à une diffusion adéquate de la production littéraire nationale.
CHADRACK MPERENG
