Dans ce contexte de covid-19, la biennale d’art contemporain de Kinshasa se réinvente et s’affirme sous un signe de ralliement !
Après Kinshasa où la conférence de presse tenue ce mercredi 2020, le rendez-vous est pris au musée Maval, situé à Vitry sur scène en banlieue parisienne ce vendredi 11 décembre 2020 de 14 à 18h, deuxième arrêt intermédiaire avant l’événement final prévu du 5 novembre au 5 décembre 2021 à Kinshasa et à ailleurs. Cette information nous a été livrée par Nadia Yala Kisukidi et Sara Alonso Gómez -commissaires de cette édition.
« Une biennale comme une petite utopie. Les contraintes mondiales nous ont amenés à réinventer constamment cette biennale. Nous sommes heureux de dire que malgré la pandémie, la crise sanitaire, qui a arrêté les avions, fermé les frontières, la biennale sera physique et aura bien lieu à Kinshasa [….] Nous avons décidé d’éclater le calendrier et repenser les points d’ancrage et de géographie », a fait savoir la commissaire Yala Kisukidi, « qui souligne que cette biennale se multiplie de manière à la fois virtuelle et en dehors du Congo ».
Tokozela lobi te, un mot d’ordre et un signe de ralliement !
Placée sous le thème « Toko zela lobi te » (Nous n’attendrons pas demain), cette deuxième édition Tend se déployer comme une biennale proteiforme et processuelle qui se fonde sur des bases authentiques et novatrices.
La deuxième édition de Yango tend s’inscrire dans le temps et dans une diversité. « Nous pensons la déployer pas seulement dans l’idée d’un seul événement, celui attendu par toute la communauté artistique, la presse internationale et la communauté kinoise mais plutôt comme une biennale qui se diffracte pour défendre l’idée d’une biennale protéiforme, processuelle, capable de s’affirmer comme une force sociale. Yango II a aussi pour objectif de sortir du purement évènementiel et de rendre visible ce qui se construit dans le temps et au présent », a renchérit Sarah Alonso.
Le premier arrêt intermédiaire dénommé « Congo/Graphies » a eu lieu au mois de février à Kinshasa dans différents endroits notamment à l’espace Monts des arts, l’académie des beaux arts et à l’Université pédagogique nationale.
Il sied de rappeler que cet événement culturel est une idée originale du photographe rd-congolais Kiripi en 2013 Katembo et matérialisé en 2014 à travers sa première édition.
L’appel à candidatures est donc lancé en sur le site de yango biennale https://www.yangobiennale.com/appel-a-candidatures
Au cours de cette conférence de presse, quelques partenaires de cette deuxième édition ont été présentés notamment Bernadette Vivuya (chargée de production à Yale Africa Goma), Jean katambayi (président de Picha Asbl) et Eddy Ekele (fondateur de Nadku ya la vie est belle).
À l’allure d’un festival des arts, Yango 2 la biennale de Kinshasa s’inscrit dans l’optique de repenser la scène artistique, de soutenir la polarité des formes artistiques ainsi que leurs structures proliphoniques mais aussi de retracer le modèle de l’art contemporain
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DIEUDO MUBENGA (CP)