Depuis le 5 juin 2020, le gouvernement congolais venait d’adopter un arsenal juridique pour lutter contre la cybercriminalité et promouvoir la cybersécurité en République du Congo.
Dans ce cadre, il y figure entre autres les prix à payer ou les peines à endurer en cas d’infractions ainsi que des lois qui coordonnent la sécurité des systèmes d’informations et qui en fixent les règles générales de protection desdits systèmes et des réseaux de communication électronique.
En République Démocratique du Congo, il ne se passe pas plus d’une semaine sans qu’il y ait des infractions liées aux technologies de l’information et de la communication – TIC -. Si ce ne serait pas une usurpation d’identité, c’est des atteintes à l’intégrité des données en ligne.
En février 2020, le député national Tony Mwaba avait déposé au bureau de l’assemblée nationale rd-congolaise une proposition de loi sur la cybercriminalité et la cybersécurité. Selon lui, une fois que cette loi est adoptée, elle permettra de normaliser l’espace virtuel rd-congolais pour qu’il soit un lieu où il fait beau vivre.
Depuis, il n’y a jusque-là aucune suite favorable concernant cette proposition de loi, qui d’après nos sources, est encore au niveau des bureaux d’étude. L’opinion publique se demande si réellement le parlement et le gouvernement de la République Démocratique du Congo comprennent les conséquences néfastes de la cybercriminalité.
Insensibles. Le parlement attend sûrement qu’une infraction grave soit comise à l’endroit d’une haute personnalité rd-congolaise pour qu’elle accélère son examen et son adoption afin qu’elle soit promulguée en toute urgence par le Chef de l’État rd-congolais Félix Antoine Tshisekedi.
MYRIAM NZEKE