Double disque de platine avec son album « Gentleman 2.0 », l’artiste rd-congolais Dadju est parmi les stars qui évitent l’échec dans leur carrière solo après avoir quitter un groupe.
Faisant partie du groupe « The Shin Sekai » accompagné de Abou Tall où ils ont produit trois opus qui n’ont pas tellement marché, Dadju décida en 2017 de se lancer dans un nouveau parcours qu’il réussi son pari avec des multiples récompenses. « Moi, j’aime chanter ce que je veux et surtout j’ai honte de l’échec […] Quand on était en groupe, on a jamais eu des disques d’Or. Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas forcément disque d’or, ça ne veut pas dire pour autant qu’ils ont échoué. Mais moi, je préfère mettre la barre haute », a confié nos confrères de Métro Belgique.
Sorti de nul part, Dadju a eu le goût de la musique grâce à son grand frère Maître Gims qui est au top 10 des ventes en France avec son album « Ceinture noire ». « C’est en accompagnant Maître Gims en studio. Un jour, il m’a proposé de faire un son avec lui. On l’a fait écouter à notre entourage et les gens m’ont encouragé à continuer. C’est là que j’ai rencontré Abou Tall et qu’on a créé le groupe The Shin Sekai. Après trois albums, j’ai eu envie d’essayer l’aventure en solo pour voir ce que ça pouvait donner et jusqu’où je pouvais aller par mes propres moyens », déclare t-il. Et renchérit : « Dix ans, voire vingt. Maître Gims m’a aidé sur le plan professionnel. En restant avec lui et en voyant les erreurs qu’il a faites, j’ai beaucoup appris ».
Il sied de signaler que Dadju se produira le 2 mai 2018, à la salle de la Madeleine dans la capitale belge, Bruxelles. Il sera également présent le 26 août au Festival des Solidarités et le 7 novembre 2018, à Forest National toujours en Belgique pour des concerts inédits.
ETIENNE KAMBALA