L’artiste muscien rd-congolais de renommée mondiale, Maître Gims est poursuivi par la justice française suite aux accusations de son ancien producteur et fondateur du label Wati B, Dadia Diakité surnommé Dawala, a annoncé le samedi 9 juin 2018 par le magazine Closer.
Selon nos confrères de ce magazine français, Dawala reproche à Gims un détournement des fonds, mais aussi l’affranchissement des termes du contrat qui les liait. Situation que le conseil de Gims affirme : « Ne pas encore pris connaissance ».
Wati B porte plusieurs accusations
Dadia Diakité qui a accompagné Gims jusqu’à mieux s’installer dans le monde musical français souhaite que la justice tranche hic et nunc à sa faveur.
Cette situation remonte de décembre 2014 où le label Wati B avait remis la somme de 800 000 euros au fils de Djuna Djanana pour produire son album « Mon Cœur Avait Raison – MCAR – » et préparer son parcours en tant que artiste professionnel. « Gims aurait pris cet argent pour assurer son train de la vie et non pas pour réaliser ses albums », a évoqué Me Yassin Maharsi -avocat de la société Wati B. De poursuivre: « Maître Gims doit devoir répondre aux accusations de faux, usage de faux, abus de confiance et escroquerie devant les juges français ».
Le deuxième fait reprocher à Gims est la mise en place de ses propres structures en parallèle de sa carrière alors qu’il était encore lié par le contrat à Wati B.
D’après le quotidien français Le Point, d’autres éléments du dossier inclus un échange des textos entre Gims et Diakité datant de 2015 qui laisse entendre que l’artiste rd-congolais est soupçonné d’évasion fiscale ou d’avoir tenté de se soustraire à ses obligations auprès des impôts de son lieu de résidence habituelle. Dans ce dialogue, il est écrit : « Tu px récupérer une partie de l’argent que g mis à Dubaï […] Ils ne restent combien de date encore en liquide ».
Les proches du natif de Kinshasa s’insurgent à Diakité par rapport à ses accusations : « Ces sms sont sortis de leur contexte. Ils ne signifient pas du tout que Gims s’affranchirait de ses obligations vis-à-vis de son pays de résidence. Il est tout à fait en règle ».
L’artiste en vogue sur la scène musicale internationale avec son dernier opus « Ceinture noire », double disque de platine, devra de toute façon se défendre des accusations de son ancien producteur et évite toute collaboration dans le futur avec ce dernier. Car, ces accusations seraient teintées de jalousie.
DANNY KABANGA