Rien ne va au pays de Nelson Mandela. Les expatriés d’origine africaine sont brûlés vifs depuis presqu’un mois. Cela à la suite d’un discours xénophobe du roi zulu Goodwill Zwelithini. incitant les sud-africains à la révolte. Le gouvernement de Jacob Zuma se tait. Il n’émet aucun point de vue.
L’Union africaine aussi ferme sa bouche. Elle pactise avec les autorités sud-africaines qui ne fournissent aucun effort pour mettre fin à ce mouvement. Selon les sources, les hôpitaux sud-africains ne veulent pas recevoir les blessés et les morts. Les mêmes sources ignorent là où ces derniers sont enterrés. L’on ne sait pas s’ils seraient jetés dans l’eau ou incinérés pour effacer les traces. L’on sait très bien que les sud-africains seraient capables de commettre n’importe quel acte pour avoir vécus la ségrégation et autres formes de violence.
Depuis ce dimanche 12 avril 2015, les violences se sont accentuées à Durban. Les sud-africains accèdent même dans les domiciles pour rechercher les noirs. Nous les savons très bien que les noirs ne sont pas seulement présent en Afrique. Ils sont aussi en Amérique et en Océanie. Un extrait du discours de ce roi de Kwazulu Natal appelé Goodwill Zwelithini : « Les étrangers devraient retourner chez eux parce qu’ils changent la nature de la société sud-africaine avec leurs effets et profitent de nos richesses à notre détriment. Les étrangers profitent de nos richesses parce qu’ils se sont rendus compte que les sud-africains sont stupides ».
La communauté rd-congolaise, pour sa part, déploré qu’une autorité tienne de tels propos au moment où elle a enregistré plusieurs cas d’agression xénophobe. Noel Beya Dinshitia, un gardien d’une boite de nuit a été brûlé vif à Durban il y a deux semaines. Ses agresseurs, des sud-africains, selon des témoins, n’ont pas encore été arrêtés. Pour Shako Kuminga de la communauté rd-congolaise à Durban, le discours du roi n’arrange en rien la situation actuelle dans le pays.
Le gouvernement sud-africain, ces ambassades (consulats) et ces sociétés basées dans d’autres pays africains entre autre South African Airways piétinent les africains. Ils continuent de délivrer les visas, de vendre les billets et d’accepter les réservations d’hôtels des noirs d’Afrique qui veulent se rendre chez eux.
Les organisations des droits de l’homme indifférentes de ce massacre qui se commettent nuits et jours pendant presqu’un mois. Le monde vit dans l’injustice. Les plus faibles sont toujours malmenés par les plus forts. « L’Afrique du Sud ne peut pas être un modèle dans le continent », a déclaré un activiste des droits de l’homme.
MARIA FAREY