Un nouveau feuilleton est ouvert dans la sphère sportive rd-congolaise entre l’AS V.Club, l’AS Maniema Union et le TP Mazembe dans l’affaire Mercey Ngimbi.
Formé au sein de l’AC Ujana, Ngimbi avait rejoint l’AS V.Club lors de la saison 2017-2018 avant de rejoindre l’AS Maniema Union puis s’engager en juillet 2021 avec le TP Mazembe. Plusieurs mois plus tard, les Dauphins noirs ont déterré ce dossier pour revendiquer leur droit dans ce transfert de Mercey.
La présidente, Bestine Kazadi et le secrétaire Patrick Banishay brandissent un document (protocole d’accord) qui date de 2017 précisant que : « Le joueur est affilié au sein de l’AS V.Club, à titre permanent […] La négociation et la conclusion se feront exclusivement par l’opératrice sportive – Esther Kumba, NDLR- ou son délégué dûment mandaté. Les dirigeants de l’AS V.Club seront invités à signer les documents ad hoc à remettre au club bénéficiaire ».
Un document que Mercey ne reconnaît pas. Il accuse V.Club d’avoir falsifié le document dans sa correspondance du 31 janvier 2022 transmise à la FECOFA. « Je suis en possession d’un avenant contrat de prestation signé en date du 24 juillet 2019 entre moi, Ngimbi, et l’AS V. Club de Kinshasa. Dans ce document, il est fait mention d’un montant de cinq mille dollars (5000$) que j’aurais perçu afin de prolonger mon contrat. Le président Tshisekedi, signataire de ce document est vraiment mon père et je lui dois du respect dû à un parent », dit-il.
Et d’enchaîner : « Je déclare sur l’honneur que ce document est un faux et que je n’ai jamais signé pareil avenant ni reçu le montant évoqué. Je mets quiconque au défi de me produire la moindre décharge en contrepartie de cette somme. Mon contrat a été visé à la FECOFA contrairement à cet avenant. J’ai été chassé de V. Club dans les conditions que je ne peux oublier ».
Dans cette affaire, qui a tort, qui a raison ? Cette question reste pendante. Au regard de l’énergie que V.Club met pour revenir dans ses droits, risquera d’amener les trois clubs devant le Tribunal Arbitral du sport – TAS -. C’est une affaire à suivre de près…
ETIENNE KAMBALA