La Rd-Congo s’est qualifiée le dimanche 14 novembre 2021 aux barrages pour la Coupe du monde 2022 en s’imposant sur le Bénin (2-0), à Kinshasa.
Cette victoire des Léopards est vraiment mal digérée par plusieurs confrères français qui soutiennent le Bénin dans une histoire qui ne tient pas debout en taxant le penalty de la Rd-Congo d’un cadeau et laissent entendre que la Rd-Congo a effectué 4 changements non réglementés. Dans le souci d’apaiser les nombreux sportifs, la Fédération congolaise de football association – FECOFA – a réagi dans la nuit de lundi 15 novembre 2021.
« La partie béninoise n’a formulé aucune réserve. Réglementairement, celle-ci devait s’opérer deux heures après le coup de sifflet final de l’arbitre et être confirmée dans les 24 heures…Même si le Bénin, dans le cas d’espèce, avait formulé des réserves, nous rentrons dans les Lois du Jeu », déclare le secrétaire général de la FECOFA.
Et de rajouter : « Quand une rencontre se déroule, l’autorité, c’est-à-dire l’arbitre de réserve, a la responsabilité du contrôle des procédures des remplacements. Cela signifie que, quand l’entraîneur propose et que le 4e arbitre approuve, je ne vois pas en quoi cela peut engager la responsabilité de l’entraîneur et, à partir de là, de la sélection ».
Et de conclure : « A ce stade, je peux affirmer, sans ombrage, que le résultat acquis sur terrain est irrévocable et aucune procédure de la sélection béninoise ne pourra prospérer sur le sujet ».
Notez que sur la règle de 3 fenêtres pour effectuer ces 5 changements (3+ la mi-temps) : il n’y a pas de débat là-dessus sur le fait que la Rd-Congo a enfreint la règle en utilisant 4 opportunités de changement + la mi-temps. Malheureusement, ni la CAF ni la FIFA n’ont pas non plus prévu que cette situation rentrait dans le cadre des fautes techniques qui peuvent pousser l’organisateur à faire rejouer un match.
Une réserve doit avoir un soubassement règlementaire pour aboutir. Donc, il n’y a pas débat.
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MYRIAM NZEKE