Célébrée chaque mois d’octobre à travers le monde, en Rd-Congo, « Octoberfest » est encore un événement d’une certaine classe sociale. Les deux grands brassicoles, à savoir, la Bracongo et la Bralima l’organisent séparément et pour un public ciblé. En 2018, des experts du métier de la nuit tiennent à l’organiser de manière indépendante avec toutes les bières fabriquées en RDC.
Ailleurs, ce rendez-vous annuel attire énormément des gens des différentes couches sociales, pour une soirée festive autour des bières et des mets de la ville qui l’aménage. Les aliments proposés sont diversifiés dans le but de satisfaire tout le monde.
A Kinshasa, ces soirées sont semi-privées en même temps semi-publiques. « Lorsque nous avons des kermesses, nous avons tous les produits congolais et nous avons l’accessibilité sur les différents sites de kermesse à tout le monde. Ce qui ne pas forcément le cas avec Octoberfest. C’est un très beau concept et nous travaillons sur ces genres de projets qui sera réparti sur le 24 communes de la ville de Kinshasa et qui sera exécuté au deuxième trimestre 2018 », a dit Albert Mavungu –expert du bon divertissement et de l’ambiance.
Capitale de l’ambiance
S’agissant de la prolifération des lounge bars à Kinshasa, Mavungu soutient que cela est une bonne chose. « Quoi qui l’advienne, nous sommes dans un métier des services. Nous sommes au service des clients et il est important de contenter tout le monde. Le standard qui avait à la Gombe est, aujourd’hui déployé à la cité », a-t-il rappelé.
Pour certains experts en communication contactées par notre rédaction, les consommateurs des bières sont partout, -à la cité, en ville et dans d’autres coins de la république. « Comme à la cité, il y a un public qui consomme et qui a un pouvoir d’achat. Alors, pourquoi est-ce qu’à la cité, ils doivent y avoir que les terrasses ou bars très bizarres. Beaucoup d’opérateurs économiques ont eu cette idée et ont mis le standard de la Gombe à la cité (Bandal, Lemba, Matonge, Kintambo, N’djili, Lingwala …), et cela marche », a dit Albert Mavungu.
« A Bandal, par exemple, j’ai été impressionné de l’initiative des jeunes entrepreneurs kinois qui ont mis en place un produit de qualité appelé Le Quartier. C’est magnifique et fait la fierté de la commune », a-t-il poursuivi.
Pour Arnaud Mbonkanga de Dynamite Events, ce qui sévit actuellement à Kinshasa est une compétition. « C’est qui est important est que la compétition doit être saine ou loyale. Tout le monde doit savoir s’adapter et doit savoir se réinventer. On peut avoir un monopole pendant un moment, mais cela ne pas ténu éternellement. Si vous ne savez pas vous réinventer les autres vous observeront, mettront leurs intelligences dessus et créeront quelque chose de novateur et beaucoup des gens iront vers eux. Les gens qui faisaient l’ambiance à la Gombe étaient mélangés avec ceux qui venaient de la cité. Chacun doit mettre de nouveaux concepts en place pour trouver une autre manière de séduire et fidéliser ses clients, enfin de lui garantir un certain chiffre d’affaires », a laissé entendre ce jeune dynamique dans l’événementiel et dans le métier de la nuit.
DANY KABANGA