En plein concert, dans la foule…le vol des fans à l’encontre de leurs chanteurs devient monnaie courante. Situation perplexe qui explique aussi bien une convoitise qu’un amour incontrôlé qui pourtant font tache d’huile.
Être chanteur, c’est s’attendre à toute situation agréable ou désagréable. Une carrière se construit durant des années mais peut se briser en un jour. Dans le parcours d’un artiste musicien, les fans jouent un rôle prépondérant, ils accompagnent et participent au succès de ce dernier, ils militent, le soutiennent lors des situations difficiles. Mais il existe également le côté sombre des fans qui peuvent donner du fil à retordre à leurs chanteurs. Il faut dire qu’ils sont capables du meilleur comme du pire.
La perplexité dans le chef des fans réside surtout dans leur désir de possession, parfois aussi dans un amour donné mais qu’ils ne reçoivent en retour, ou dans l’absence peut-être d’une reconnaissance. Cet amour aiguisé peut provoquer une sorte d’exaspération intérieure qui pousse les fans à commettre l’irréparable, notamment à voler.
Aujourd’hui devenu monnaie courante, le vol des fans à l’encontre de leurs chanteurs n’est pas dans le but de leur faire mal mais une façon de leur dire qu’ils ont également droit quelque part à une gratitude. Les chanteurs n’ont toujours pas le temps de partager avec leurs fans, d’où cette réaction de ces derniers même si c’est indigne. Porter des chaînes de diamant autour du cou, des chapeaux rutilants, des vêtements bling bling provoque un désir des fans et les poussent à tenter le coup désagréable.
Moindre distraction, le mauvais tour est joué. Même la sécurité des chanteurs peut être prise de court. Les exemples sont légion. Damso lors de sa visite à l’Université Protestante au Congo à Kinshasa, s’est fait voler ses lunettes, Diamond Platnumz dans une foule en Tanzanie s’est fait dérober son chapeau…
Le vol des fans à l’encontre de leurs chanteurs prouve encore que ceux-ci ne sont jamais à l’abri. D’où, en plus de l’amour mutuel, la vigilance doit être de mise.
CHADRACK MPERENG