Il y a quelques semaines depuis que l’album « Libre parcours », où Fally Ipupa donne l’occasion à ses poulains de s’exprimer, est largué dans les bacs. Et parmi les titres contenus dans cet opus figure « Faible », œuvre signée Mijo Mpuisani dit « Capo ». Ce jeune pianiste fait preuve de ses capacités artistiques. Tout ce qu’il a appris est mis en action. En Rd-Congo tout comme à l’étranger, sa chanson est appréciée, constate-t-on. Un choix judicieux.
Voilà aujourd’hui, le chanteur rd-congolais Fally Ipupa vient de renouveler sa confiance à ceux qui l’accompagnent à travers l’album « Libre parcours ». Il a permis à quelques uns de ses collaborateurs d’y placer chacun un titre. Occasion de leur rendre l’ascenseur. Un acte à encourager absolument. Produit par le label F-Victeam, cette œuvre discographique constitue également un moyen pour Fally de propulser ses « musiciens ». Son pianiste Mijo, affectueusement appelé « Capo », en bénéficie aussi avec sa chanson « Faible », où il immortalise Eric Kalume.
Mêlant plusieurs styles entre autres R&B, rumba, Mijo offre aux amoureux de la bonne musique toutes ses qualités artistiques. Dans une interview accordée à « Eventsrdc.com » il y a quelques mois, Mijo Mpuisani était confiant que sa chanson retiendra sans nul doute l’attention du public. Il avait raison. Cela commence à se concrétiser. A en croire certaines sources, le public apprécie déjà « Faible ». Au pays tout comme à l’étranger, cette chanson se comporte bien. « Dans différentes soirées ici en France, ou dans des night club, le public ne cesse d’apprécier et réclamer la composition de Mijo. Ce jeune musicien a fait un bon travail qui mérite des encouragements », témoignage d’un compatriote vivant à Paris que nous avons joint pour mesurer la température de l’album « Libre parcours ».
Toutefois, Mijo salue l’apport significatif de Fally dans l’interprétation de sa chanson. Il lui promet, en outre, des performances dans les jours à venir. Pour l’heure, l’album est déjà déclaré à la SACEM avec les noms de tous les musiciens auteurs de différents titres, apprend-on. Il ne leur reste que de s’affilier à une société des droits d’auteurs pour en bénéficier. Jusque-là, ces artistes sont embarrassés. Surtout avec le climat qui règne encore à la Société congolaise des droits d’auteurs et droits voisins -SOCODA.
Par ailleurs, après avoir fourbi ses premières armes à l’Institut national des arts et spectacles -INAS- où il a décroché son diplôme, Mijo Capo s’est lancé dans la musique en mettant son savoir-faire au service de différentes églises, principalement l’EJCEV/BIMA et certaines formations musicales de la capitale. Bien avant cela, il faisait déjà partie du groupe musical Wassa aux côtés de Cindy le cœur évoluant aujourd’hui au sein du groupe Quartier Latin international ainsi que Meje 30 qui a décidé de voler de ses propres ailes. Il a collaboré avec plusieurs artistes musiciens rd-congolais. Notamment Paul Ngoie Le Perc, Jean Goubald, Sam Tshintu et bien d’autres. Une expérience que Capo met au service des autres. Ainsi, depuis que Fally Ipupa s’est décidé de faire seul son chemin, Mijo a toujours été là. C’est un ouvrier des premières heures à côté de Dicap avec ses quelques complices. C’est ce qui justifie, peut-être, le choix porté sur lui par le patron de F-Victeam.
PATRICK NZAZI