A l’approche des hors-sessions des Examens d’Etat -EXETAT 2016, la page de l’édition précédente de la même épreuve n’a pas, jusqu’à ce jour, été complètement tournée. Sept mois après sa tenue, les correcteurs de l’édition 2015 ne cessent de réclamer le paiement de leur dû. Ils viennent de monter au créneau pour demander l’implication personnelle du Chef de l’Etat dans cette affaire afin que solution soit trouvée.
D’après l’un des leurs, Gabriel Loketo, c’est depuis le 3 août 2015 qu’ils ont fini avec la correction des Examens d’Etat 2015. « Nous avons épuisé toutes les procédures administratives au Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté pour que cette affaire connaisse un dénouement heureux mais elles ont été sans succès », a-t-il soutenu.
Selon la même source, la nouvelle équipe des correcteurs avait été recruté avec l’informatisation de l’épreuve. « Avant cette tâche incombait aux inspecteurs. Et même un mois après la fin de la correction, ces derniers étaient déjà payés. Mais nous, nous sommes déjà à sept mois sans que rien ne puisse être fait », a regretté Gabriel Loketo.
Il sied de signaler que ce dossier, d’après l’Inspecteur Général de l’EPSP Michel Djamba, se trouve d’ores et déjà sur la table du Premier Ministre Augustin Matata Ponyo. Michel Djamba soutient qu’il y a quelques temps il a été accusé à tort au Tribunal de Matete pour avoir détourner 300.000.000 francs congolais. Affaire à suivre.
Rappelons que depuis plus d’un mois, le député national Fidèle Babala qui se préoccupe de la situation de ces correcteurs enquête sur les chiffres que maximise la société de télécommunications Vodacom Congo. Selon nos sources, il avoisine 2,5 millions de dollars américains.
En Rd-C, l’Exétat est plus qu’un business. Les chiffres unissent et divisent.
DANY KABANGA