Une traversée sacrée de l’héroïsme feminin, un héritage des valeurs ancré dans notre bibliothèque universelle, un besoin de préserver les futures à travers des inspirations historiques. L’exposition “Gardienne du temple” de l’artiste contemporain engagé Steve Bandoma qui s’est achevée le mercredi 5 mars au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa a peint un tableau épique de la femme.
L’exposition est une véritable plongée dans la réappropriation culturelle, une démonstration de force des valeurs de la femme, notre matrice qui incarne un honneur sociétal face aux perturbations de notre monde. « L’exposition « Gardienne du temple » peint un passé glorieux de ces héroïnes courageuses.

La visite a débuté dans la salle de l’exposition au 2ème étage, où les œuvres de l’artiste étaient mises en valeur. A travers ses œuvres, Steve Bandoma a transporté les visiteurs dans un univers où l’art devient un langage puissant pour raconter des histoires et exprimer des émotions.
Un moment marquant de l’événement a été la projection d’un court-métrage réalisé par l’artiste et tourné à Goma. Ce film met en lumière un camp de déplacés, que Steve Bandoma a nommé « Camp de concentration » soulignant ainsi la dualité entre la dureté des conditions de vie et la richesse artistique qu’il en a tiré. Son regard sensible sur ces réalités à profondément touché l’audience.

À la fin de la visite, un catalogue retraçant l’exposition a été remis aux participants, permettant ainsi de prolonger l’expérience et de mieux comprendre l’artiste. Cette exposition a été véritable immersion dans l’art et la mémoire prouvant une fois de plus que l’art peut être un puissant vecteur de réflexion et d’émotion. Une exposition qui coïncide avec les vingt ans de carrière de l’artiste Steve Bandoma.
YASMINE KIAKI