Et si c’était un signe ? Malgré la menace du groupe des combattants en France d’empêcher son concert à Paris La Défense Arena, Fally Ipupa a réussi à s’y produire sans grand gêne. Le groupe radical a encore perdu face au bulldozer rd-congolais après la désillusion de 2020. Un concert historique qui sonne à tout jamais le glas de ce mouvement ?
C’est depuis près de 15 ans que les “Combattants” radicaux empêchent les concerts des artistes rd-congolais sur le sol européen leur reprochant d’avoir soutenu le pouvoir de l’ex-président rd-congolais Joseph Kabila en contribuant par leurs chansons pour sa campagne présidentielle en 2011. Une lutte qui, au fil des ans, a perdu ses principes, est plutôt devenu un acharnement sans objectif envers les artistes, un jusqu’au-boutisme vide de sens, une destruction culturelle, voire une démarche partiale.
Mais comme on dit, chaque chose a une fin, cette manœuvre devait tôt ou tard sonner son terme. Le groupe des combattants était peut-être pragmatique mais pas si fort pour faire face à la puissance artistique. Les grands signes nous le démontrent lorsqu’en 2020, Fally Ipupa réussit au forceps à livrer son concert à Accor Arena malgré des scènes de violences provoquées par le groupe des combattants. C’était déjà une défaite pour les ennemis de la culture rd-congolaise.
Tel un homme providentiel, Fally Ipupa a encore une fois eu les clés de la libération le samedi 25 novembre 2023 à Paris la Défense Arena. Cette fois, cette une victoire cuisante face à ceux qui menaçaient le concert de l’Aigle. Une sécurité maximale que même les combattants étaient contraints eux-mêmes de ne pas entamer un quelconque désordre face à la rigueur des mesures imposées à priori par la préfecture de Paris.
Après cette nouvelle défaite des combattants, beaucoup se demandent s’ils auront encore la force de poursuivre leur combat. Pour d’autres, c’est déjà la fin d’un groupe qui a longtemps détruit la culture rd-congolaise.
L’avenir nous le dira.
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CHADRACK MPERENG