L’exploitation de l’homme par l’homme demeure encore d’actualité dans certains coins du monde notamment en République Démocratique du Congo. La bible renchérit que l’homme doit vivre de son travail. Or, dans ce pays situé au centre de l’Afrique et regorgeant 97% de chrétiens censés vivre en harmonie entr’eux et avec les autres. Cela n’est pas le cas. C’est une forme de jungle.
Après épuisé toutes les voies possibles pour un arrangement à l’amiable, l’humoriste rd-congolais Félix Kisabaka est sorti de son silence. Il a porté plainte contre le festival Toseka et son Coordonnateur, le lundi 31 octobre 2016, au Tribunal des Grandes Instances de Kinshasa/Gombe pour qu’il revienne dans ses droits. Le seul motif de cette plainte est le non paiement du cachet de prestation de l’artiste durant les 48heures du rire tenues en août 2016, au Théâtre de verdure, à Kinshasa même.
L’artiste doit vivre de ses œuvres. Malheureusement, tout va mal dans ce pays des intellectuels reconvertis en crabes. Pour ne pas donner l’occasion à d’autres organisateurs d’événements et agents des artistes, Félix Kisabaka le sozy du feu président de la République Démocratique du Congo Joseph Kasa-Vubu a recouri à l’hymne national Debout Congolais en appliquant « Dressons nos fronts longtemps courbés et pour le bon, prenons le plus bel élan dans la paix …».
MIRIAM NZEKE