En prélude de la 3ème édition du Festival de film alimenterre -FAT-, prévue du 16 au 20 novembre 2019, l’ONG SOS Faim procède depuis le mardi 11 juin à l’enregistrement des films de court métrage devant compétir lors de cet événement. La période d’enregistrement va jusqu’au 15 septembre 2019 à minuit.
A la faveur d’un point de presse, tenu le même mardi 11 juin dans la salle de formation de la Maison du savoir à Kinshasa, Mireille Bishikuabo, représentante de l’ONG SOS Faim, a fait savoir que ce concours est réservé aux amoureux du 7ème art dont l’âge varie entre 18 et 30 ans. Elle a aussi fait savoir que les films attendus doivent être tournés à partir d’un téléphone pour une durée maximum de 3 minutes.
Les prix à gagner
« Nous attendons les films documentaires en format HD. Les auteurs doivent axer leurs films de poche en se basant sur l’une de ses trois thématiques: l’alimentation saine à Kinshasa; l’’agroalimentaire familiale pour nourrir la Rd-Congo; et Pour la dignité paysanne, pour une alimentation saine et équitable, je m’engage car ce combat me concerne », a-t-elle précisé.
Au terme de ce concours, trois films seront primés. Le premier lauréat bénéficera d’un iPhone X, le deuxième d’un drone Dji Spark et le troisième d’un Dji Osmo Mobile 2. « Les films qui ne seront pas primés, auront la chance d’avoir une promotion sur les réseaux sociaux », a précisé le comité organisateur qui invite les intéressés à envoyer leurs films à l’adresse: fatrdc@gmail.com.
Promotion d’un modèle agricole durable
Par ailleurs, Mireille Bishikuabo est revenue sur les motivations à l’origine de l’organisation de ce festival. « Le concours est essentiellement pour la jeunesse kinoise. Nous souhaitons à ce que cette jeunesse jette les projeteurs sur les problèmes rencontrés dans le domaine alimentaire en Rd-Congo. De plus en plus, il y a du poison dans nos assiettes », a-t-elle expliqué. Puis: « Ce festival est un espace de débats où tous les points de vue seront mis en interaction et respectés pour promouvoir un modèle agricole durable, rémunérateur et équitable. C’est aussi une opportunité pour proposer des alternatives et des pistes d’actions vers un système agroalimentaire plus juste et plus durable ».
ETIENNE KAMBALA