C’est depuis jeudi 8 décembre 2016 que les rideaux du festival du film suédois sont tombés à l’Institut Français de Kinshasa, Halle de la Gombe. Ouvert le 6 décembre, ce rendez-vous cinématographique a permis au public en général et aux férus du 7ème art de découvrir le cinéma suédois.
Dans la programmation, trois films étaient inscrits cette année à savoir « Ultime jugement », « Nice people » et « We are the best » qui a clôturé la fête hier. Ce drame, réalisé par Lukas Moodysson, parle de Bobo, Klara et Hedvig, trois filles de 13 ans qui errent dans les rues. Elles sont courageuses, dures, fortes mais aussi faibles, confuses et bizarres. Ces filles doivent prendre soin d’elles-mêmes beaucoup trop tôt. Elles décident de former un groupe de punk sans même savoir jouer d’un instrument, quand tout le monde dit que le punk est mort. « We are the best » a été bien apprécié par les inconditionnels du cinéma.
Bien avant, donc lors de la cérémonie d’ouverture du festival, le film « Ultime jugement », axé sur le thème de la liberté d’expression, a été projeté sous la grande halle en présence du l’ambassadeur suédois et de plusieurs autres diplomatique. Ce, pour commémorer le 250ème anniversaire de la loi suédoise sur la liberté d’expression.
A en croire Martin Sjögren, conseillé politique, économique et droits de l’homme à l’ambassade de Suède en RDC, se confiant à Eventsrdc.com, ce festival vise entre autre à présenter au public congolais la richesse de la culture suédoise ainsi que l’industrie cinématographique de son pays. Un échange culturel profitable entre la Suède et la République Démocratique du Congo qui se consolide depuis plusieurs années. « Nous avons une histoire assez longue dans l’industrie du film. Il y a des bonnes productions qui font la fierté de la Suède à travers le monde. Nous poursuivons sur cette lancée. On a beaucoup de films », se félicite Martin Sjögren.
PATRICK NZAZI