Une première dans l’histoire de la musique rd-congolaise: le métissage de la rumba et de l’opéra avec des instruments traditionnels. Telle est la recette proposée par Clovis Makuabu et son équipe en marge de la 1ère édition du festival international Opéra Rumba prévue du 11 au 12 avril 2019.
Le Centre Wallonie Bruxelles -CWB- va accueillir la première soirée alors que l’Institut français de Kinshasa va abriter la seconde.
« Nous nous sommes donnés corps et âme et nous sommes arrivés à un bon résultat. Nous allons vous l’offrir tout au long de ces deux soirées d’Opera Rumba. A la première soirée, nous allons rendre hommage à Papa Lutumba et Maître Liyolo. Nous allons ressortir de la rumba pure. Vous allez déguster du Grand Kallé, de Luambo, de Lutumba, etc.», a fait savoir Clovis à la faveur d’une conférence de presse jeudi 4 avril au CWB.
Et de poursuivre: « A la seconde soirée, les artistes de diverses nationalités vont croiser leurs talents sur le podium de la Halle et montrer la capacité et la créativité des Rd-Congolais à travers d’autres styles de musique qu’ils interprètent ».
Clovis Makuabu a en plus révélé que d’illustres musiciens tels Vivaldi, Haendel, Mozart, Rossiny, etc., seront interprétés lors de cette seconde soirée d’Opéra Rumba.
« Nous avons réussi à faire le métissage des morceaux d’opéra de ces artistes auxquels on insère des œuvres des Rd-Congolais avec des danses et instruments traditionnels pour donner lieu à des sonorités originales », a-t-il expliqué, rassurant qu’ils vont servir les festivaliers de « la rumba pure« .
Il a par ailleurs demandé à la presse de vulgariser ce style de musique créé par des Rd-Congolais et qui s’impose sur l’échiquier international.
Invitée à la 1ère édition du festival Opéra Rumba, la soprane Anaïs, très heureuse de fouler le sol rd-congolais pour la première fois, a laissé entendre: « La musiqie est un art universel. Peu importe sa culture, on arrive à être touché par la musique.
J’ai accepté de participer à ce projet pour ce partage de culture: la rumba et l’opéra. C’est inédit ».
DANNY KABANGA