La 10ème édition du festival international de l’acteur – FIA – (la tourbière du spectacle vivant) se tient du 4 au 8 décembre 2019 dans plusieurs dites de la ville de Kinshasa, mais il aura l’Espace Mutombo Bwitshi comme village du festival. D’autres spectacles sont prévus au centre culturel Aw’art (Bandal), à la Plateforme contemporaine (Bandal), à l’Académie des Beaux-Arts, au Jardin botanique et au CIAJ (N’djili). Le thème retenu est « Vivre ensemble dans la diversité ».
Les spectacles se dérouleront suivant cette programmation:
– Espace Mutombo Bwitshi, du 4 au 8 à 20h00′;
– Académie des Beaux-Arts, du 5 au 6 à 19h00′;
– Ciaj / Les intrigants, le 5 à 18h00′;
– Aw’Art, du 6 au 7 à 16h00′;
– Plateforme contemporaine à Bandal, du 5 au 7 à 17h00′;
– Jardin botanique de Kinshasa, le 8 à 16h00′.
100 artistes sont donc programmés pour 18 spectacles dans les différents sites mentionnés ci-haut et au Congo Brazzaville où se tiendra le festival Expression 7 quelques jours après.
Les acteurs du théâtre repris dans la programmation sont venus de la France, du Sénégal, du Cameroun, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine et du Congo Brazzaville.
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Contrairement aux précédentes éditions, celle-ci à comme particularité le concours d’écriture organisé à l’intention des dramaturges et comédiens oeuvrant à Kinshasa.
« Si au cours de ce processus, je ne me suis pas m’impliqué comme dans le passé, c’est parce je veux bien que les jeunes prennent la relève. Étant humain, c’est naturel que je sois indisponible dans les prochains jours et ces jeunes seront capables de bien piloter ce grand projet qui est le FIA. Si durant des années, je l’ai pu manager c’est parce que j’avais bénéficié de l’encadrement de Mutombo Bwitshi et de Nono Bakwa », a dit Jean Shaka Tshipamba -DA de l’Écurie Maloba, structure porteuse de ce projet.
De poursuivre: « Cajou n’est pas seulement fils biologique du feu Mutombo, mais il est aussi fils de l’Écurie Maloba et a les compétences pour bien conduire le FIA. Je ne regrette pas de l’avoir confié le bâton de commandement de notre festival international ».
À la question de savoir si le festival international de l’acteur pourrait devenir un patrimoine national, Jean Shaka répond sans avoir froid aux yeux: « Nous avons toujours manifesté cette volonté depuis des années. Mais c’est l’État congolais qui n’a jamais pris les choses en main. Nous avons contacté tous les ministres de la Culture et des Arts qui se sont succédés ces deux décennies, aucun d’eux, nous a donné une suite favorable. Nous sommes passés des promesses en promesses ».
De rajouter: « Jusqu’à quand continuerons-nous avec ces pratiques. Comme dans d’autres pays, notre pays, la République Démocratique du Congo doit avoir et soutenir ces événements pour son rayonnement international ».
Il sied de rappeler que le FIA a donné naissance à plusieurs rencontres et organisations culturelles à travers l’Afrique telles qu’Expression 7, Fiseba au Gabon, Masa, Fespam, Ciciba, le Tarmac des auteurs et Toseka.
CINARDO KIVUILA