Les organisateurs du festival international du cinéma de Kinshasa –FICKIN sont loin de remettre leur épée dans le fourreau. Pour la deuxième fois consécutive, ils organisent cette grande messe du 7ème art à Kin. Ainsi, le go de la deuxième édition du FIICKIN sera donné, ce mercredi 22 juillet, au musée d’arts contemporains (Echangeur de Limete). Et, l’événement connaîtra son épilogue quatre jours plus tard, soit le dimanche 26 juillet prochain, au même site.
Plusieurs activités sont au menu de cette deuxième édition du FICKIN. Il y a entre autres des projections des films, des ateliers d’échange et partage d’expériences entre les cinéastes d’ici et d’ailleurs sur la pratique de l’art, un concours pour les cinéastes rd-congolais. Deux genres cinématographiques sont retenus pour ce challenge à savoir le documentaire et la fiction. Pour le premier, trois documentaires dont Made in Kin, Harominika et Mikanda sont en lice.
En ce qui concerne la fiction, Scénario, Bonzenga, Imbécile, les affres de la mort et autres doivent s’affronter. S’agissant des prix, il y aura plusieurs récompenses pour ces différents films et acteurs rd-congolais dont celle du meilleur acteur, de la meilleure actrice et de la meilleure réalisation pour cette 2ème édition de FICKIN. Un prix spécial « Patrice-Emery Lumumba » est également en jeu pour les praticiens du 7ème art en RD-Congo.
Loin d’être un rendez-vous congolo-congolais, l’événement accordera son hospitalité à d’autres cinéastes africains comme Laza du Madagascar et Mama Keita du Bénin qui composeront le jury aux côtés de la pop-star musicale rd-congolaise, Papa Wemba qui a déjà été par deux fois président du jury au FESPACO et acteur principal du film « La vie est belle ». D’après Jopper Kabambi, directeur du FICKIN, l’événement veut encourager des jeunes rd-congolais qui se battent seuls sans appui officiel dans la pratique du cinéma. Pour lui, le FICKIN se propose comme un cadre d’échange d’expériences entre les cinéastes rd-congolais et d’autres pays.
En marge du festival, il sera également organisé une exposition « Les grandes figures du cinéma d’Afrique et des caraïbes » par l’Institut Français de Paris qui exposera les photos d’une vingtaine de cinéastes d’Afrique et de caraïbes.
DEO KOKOLO