Le sport rd-congolais et en particulier le football bat de l’aile. La problématique de financement fragilise le développement d’un secteur pourtant prisé. Aujourd’hui, le championnat national, Vodacom Ligue 1 en fait les frais. Selon Nicolas Kazadi, ministre rd-congolais des finances, le pays n’a pas trouvé son modèle économique pour palier à cette difficulté.
Le sport est inhérent à l’investissement économique. Mais en RDC, c’est la bérézina. Organisatrice du championnat national de la Ligue 1, la LINAFOOT n’a pas échappé au ventre mou et a été contrainte d’arrêter sa compétition par manque des moyens financiers. Le comble est que c’est la troisième fois de suite que la Vodacom Ligue 1 ne va pas à son terme.
Entre manque de financement et absence de championnat dans les jambes, les clubs rd-congolais engagés aux compétitions continentales essuient par ricochet des contre-performances. Ahurissant.
Le sport et essentiellement le football en RDC est un secteur d’opportunités mais qui manque cruellement d’organisation. L’approche économique est à mettre à l’actif des clubs si l’on sait que l’économie du sport représente 2% du PIB mondial.
Ministre des finances rd-congolais, Nicolas Kazadi estime qu’en RDC, le modèle économique du sport ne fonctionne pas. « On n’a pas trouvé un modèle alors qu’on vient d’avoir les états généraux des sports, il faudra qu’on assiste maintenant à des décisions, à des rencontres, à des propositions de réforme précises qui nous montrent un chemin pour dire que maintenant la donne va changer », a déclaré le ministre des finances lors d’un briefing presse le lundi 20 février 2023.
Il a ajouté : « Il y a de bons exemples sur le continent, notamment celui du Bénin qui est aujourd’hui connu où ils ont trouvé une façon de lier les grands clubs à des grandes entreprises avec quelques allègements. C’est l’entreprise qui prend l’engagement de financer ces clubs et la professionnalisation est accélérée ».
Nicolas Kazadi reste tout de même optimiste vu le potentiel rd-congolais mais tout passe selon lui, par la mise en place d’un vrai modèle économique dans le sport. Ce qui permettra aux clubs de la VL1 d’être soutenus.
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DANNY KABANGA