Artiste comédien rd-congolais, Flavien Muaba intègre couramment le casting des clips. Il est présent dans la chanson « Mokano » du duo MPR en featuring avec Sentri, le clip vidéo de « Je te jure » de Cindy le Cœur en collaboration avec Koffi Olomide et tant d’autres clips.
Diplômé de l’Institut national des arts -INA- en interprétation dramatique vers 2014-2015, Flavien Muaba tient une structure qui forme des acteurs, le collectif Biso. Il a travaillé comme comédien au Tarmac des Auteurs à Kintambo à Kinshasa. Réalisateur pour les télédramatiques – maboke -, acteur au cinéma et comédien au théâtre, Flavien nous parle de ses apparitions dans les clips vidéos.
Comment s’est passé le tournage dans « Mokano » et « Je te jure » ?
Tourner dans des clips c’est déjà habituel pour moi, ce n’est pas seulement que j’ai tourné avec MPR et Koffi. J’ai déjà tourné avec Dena Muana et d’autres artistes aussi. Ça c’était bien passé vu que c’est quelque chose auquel je suis déjà habitué l’ambiance était bonne. Avec MPR on a tourné pendant 2 jours, c’est Henoc Kiyombo qui m’avait intéressé au projet, il m’avait envoyé le scénario. Quand je l’ai lu, je l’ai validé parce que je le trouvais intéressant.
Le clip de Koffi on a tourné cela bien avant le clip de MPR. Le tournage du clip de Koffi date d’au-moins deux ans je crois. on a tourné cela il y a longtemps, c’était bien sauf que ce n’était pas du tout facile car on était arrivé à 8h pour tourner mais on a débuté à 21h. On était déjà fatigué, et le tournage était autour du fleuve, il faisait noir avec beaucoup d’insectes mais on avait quand-même géré.
D’habitude comment êtes-vous contacté pour jouer ou figurer dans le clip d’un artiste musicien ?
Pour tourner dans un clip, d’abord c’est le réalisateur. Les réalisateurs nous connaissent et savent comment tu peux incarner ou jouer un personnage, ça se passe comme ça, un réalisateur t’appelle et dit qu’il veut que tu participes dans un clip qu’il va réaliser, un collègue qui a écrit un scénario pour un artiste musicien t’appelle et te dit qu’il a quelque chose et qu’il aimerait que tu interprètes le rôle, que tu y figures. Ça se passe comme ça.
Il y a rarement des castings pour tourner dans un clip, c’est vraiment rare. C’est plus un réalisateur qui me contacte ou soit un collègue qui me branche. Mais pour Dena Muana on m’avait appelé pour participer à un casting. À ce casting, on était 9 garçons je crois, j’ai passé mon casting puis le lendemain on m’a appelé pour me dire que j’avais obtenu le rôle.
Êtes-vous souvent sollicité pour participer dans des clips vidéo des artistes musiciens ?
Oui, très souvent. Mais des fois quand une chanson ne me plaît pas, que ça ne m’intéresse pas, je refuse. Ça dépend du contexte de la chanson, en tant qu’artiste je demande à écouter la chanson avant de prendre ma décision. Si ça me plaît et que je trouve cela intéressant j’accepte mais si ce n’est pas le cas, je dis carrément non, je suis désolé de ne pas participer.
Est-ce que vous êtes bien rénuméré lorsque vous jouez ou figurez dans un clip ?
Ça dépend de l’artiste, il y en a certains qui t’expliquent qu’ils n’ont pas assez de moyens pour travailler mais tiennent vraiment à travailler avec toi. Vu que nous aussi on appelle aussi d’autres artistes dans nos projets et qu’on a pas assez de moyens pour les payer, alors on s’explique. Mais dans mon cas, si l’artiste m’explique qu’il n’a pas assez de moyens mais qu’il est vraiment dans le besoin, je tourne. La rémunération n’est pas si colossale que ça mais on nous paie quand-même.
Vous avez déjà joué ou figuré dans combien de clips vidéo ?
Je ne saurais le dire, mais c’est plus de 8 clips.
Un ou deux réalisateurs avec lesquels vous avez déjà travaillé pour un clip ?
Reagan Masamuna, King christ, Jephté Ibuka, Teddy boy, Hades Biselele.
Un ou deux artistes musiciens avec lesquels vous appréciez travailler ?
Ce qui est vrai, tourner dans un clip c’est du vite fait pour moi. Et quand on tourne ou figure en tant que principal, rarement on se voit avec les artistes ou les propriétaires des chansons. Nous on vient on fait notre travail et puis on part et eux aussi à leur tour tourneront à leur manière. On a rarement le temps de discuter avec les artistes.
Mais moi je suis ouvert à tout le monde, je n’ai pas de préférence, quand l’occasion se présente et que je suis disponible alors j’y vais.
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