Elle incarne courage et leadership féminin. Poétesse et entrepreneure rd-congolaise, Florence Meta donne le ton d’une femme ambitieuse tel un éclair qui n’a pas peur du tonnerre. De l’obscurité à la lumière, elle danse avec les mots grâce à sa plume qui paraît comme un arbre qui regorge des branches.
CEO de la structure Cérépoesique, Florence déclame ses poèmes dans les évènements à thèmes divers. La jeune femme qui prévoit publier son premier recueil de poèmes « Flot De Douceurs » d’ici la fin de l’année 2022, envisage de créer un parlement de jeunes femmes pour leur permettre de se libérer par la parole et de dire non aux maux de la société qui les rongent.
Vous êtes poétesse, artiste et entrepreneure, comment décrivez-vous le point commun entre tout ce que vous faites ?
Je suis artiste par la poésie, et cette poésie c’est même la base de mon entrepreneuriat. Ma passion et ma profession sont liées. Dans mes écrits comme dans mes activités, je reste dans mon élément, je reste la même personne, je reste sur mon nid.
En tant que poétesse, que symbolisent les mots pour vous ?
Les mots peuvent représenter beaucoup des choses entre autres la lumière, la force, la consolation, la bravoure etc…ma plume est comme un arbre et mes mots comme des branches, et chaque branche a sa propre forme et sa propre direction.
Racontez-nous vos débuts dans la poésie
Avant tout ma plume est née de l’affliction même si aujourd’hui elle engendre des milliers d’étincelles, mais l’élément déclencheur de cette plume, c’est l’obscurité. Elle m’a permis de me décharger sur des feuilles blanches jusqu’à ce qu’elle est devenue une lampe pour moi, une lampe qui me permet au-moins d’éclairer une partie de la terre et qui sait si demain elle peut être accrochée sous le plafond du monde entier.
Avez-vous des œuvres déjà publiées ?
Pas encore mais d’ici la fin de l’année, mon premier recueil de poésies intitulé « Flots De Douceur » sera publié.
Vous êtes CEO de la Cérépoesique Events. Parlez-nous de votre structure
Étymologiquement Cérépoesique vient de ces trois mots : Cérémonie, poésie, musique autrement dit cérémonie à la poésie et à la musique. Non seulement je gagne ma vie en faisant des déclamations poétiques dans des évènements quelque soient leurs thèmes mais aussi je contribue à la promotion de la culture dans cette branche littérature. Et les poèmes deviennent encore plus intenses lorsqu’ils sont accompagnés d’un violon, d’une guitare, d’un piano, d’une flûte ou d’une percussion. Moi et mon équipe sommes toujours irrésistibles face au public.
Que comptez-vous entreprendre pour l’avenir ?
À l’avenir j’envisage créer un parlement des jeunes femmes pour leur permettre de se libérer par la parole car l’expression est une délivrance surtout lorsqu’on a peur de dénoncer certains méfaits de la société.
Nous sommes au mois de la femme, que dois faire selon vous la gente féminine pour être une flamme et non avoir la flemme ?
La femme doit se lever et brandir son propre drapeau, imposer sa propre devise, elle doit gravir des montagnes et se tenir sur les cimes et non seulement pour dire ce qu’elles peut au monde mais prouver qu’elle est authentique et que sa force peut contribuer au développement de notre pays. Il faut se demander pourquoi le pays est toujours aussi inachevé, c’est parce qu’on a négligé cette deuxième clé qu’est la femme. Et je pense que si toutes les femmes participent à la construction du paradis terrestre, je pense qu’on atteindra cette candeur tant recherchée dans ce pays.
Un mot à toutes celles qui voudraient devenir comme vous
Je les encourage d’abord à connaître qui elles sont réellement, de quoi sont-elles faites afin de se révéler, se présenter autrement plus en tant que celles qu’on sauve mais plutôt en tant que celles qui sauvent, plus en tant que celles qu’on méprise mais plutôt en tant que celles qui surpasse tout dénigrement pour s’élever. Elles doivent briser toutes les chaînes, traverser la peur, osez le soleil afin de répandre leurs rayons et combler les jours.
CHADRACK MPERENG