Le technicien marocain Abdeslam Ouaddou a quitté le navire de l’AS Vita Club en septembre dernier. Quelques jours plus tard, l’entraîneur s’explique.
Alors qu’il avait signé pour structurer le club moscovite, Abdeslam devait travailler avec les investisseurs. À sa grande surprise, quelques jours après sa signature, aucune des choses promises n’a été faite. Étouffé par le directeur technique et impayé, Abdeslam n’a pas fait long feu à la tête de Vita.
« C’est l’une des plus belles expériences que j’ai vécues en tant qu’entraîneur. C’est un ‘pays continent, avec une diversité, un peuple exceptionnel. La RDC est un pays de football, avec des joueurs de talent, des footballeurs explosifs. Le seul bémol, c’est le manque d’infrastructures. Si le gouvernement s’y met, on aura énormément de talents qui vont sortir de ce pays. C’est une très belle expérience », explique-t-il aux confrères d’Afrik-Foot.
Et de détruire les dirigeants de V.Club : « J’ai découvert un très grand club. C’est l’un des plus grands clubs au monde. Malheureusement, le V.Club est une coquille vide. Malgré ses titres et ses exploits, le club n’a même pas un centre d’entraînement. On s’entraîne tous les jours sur un terrain différent. Le matin, on ne sait pas sur quel terrain nous allons nous entraîner. »
Et de conclure : « Pour un club de cette dimension, ce n’est juste pas normal. J’ai été recruté justement pour aider à structurer le club, avec des investisseurs. Ces derniers n’ont jamais été là. On n’avait pas de finances, les fameux investisseurs ont disparu du jour au lendemain. »
Une déclaration qui risque de faire jaser auprès des férus du ballon rond et surtout créer un grand bruit auprès des supporters de l’AS Vita Club.
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ETIENNE KAMBALA