Rien ne va au FC Renaissance du Congo. Avant le coup d’envoi le début de la saison 2022-2023 de la Vodacom Ligue 1, la Ligue nationale de football – LINAFOOT – avait imposé à cette formation d’organiser une assemblée générale afin de trouver la situation à sa descente aux enfers.
Les deux parties (aile Pascal Mukuna et aile Billy Malowa) donnaient l’impression de marcher ensemble dans l’intérêt du club. En réalité, la crise perdure chez les Oranges de Kinshasa. Alors que Renaissance a démarré la VL1 le lundi 24 octobre 2022 face à l’AC Kuya (1-1), l’un des fondateurs du club, Pascal Mukuna a fait une sortie médiatique tranchante.
Face à la presse Kinoise le mardi 25 octobre 2022, Pascal, président du conseil d’administration de Renaissance, est revenu sur le nœud de la crise au sein de cette formation de la capitale rd-congolaise : « Le président Malowa a été suspendu au sein du club par les membres du comité. Mais je n’ai pas compris comment le comité de gestion de la Linafoot peut refuser une action disciplinaire mise en place par le club. Quand Bosco Mwehu était suspendu, est-ce que les clubs avaient cessé d’exister ? Cela a entraîné la crise que transmet actuellement notre chère équipe le FC Renaissance ».
« Notre Renaissance va s’affilier à la fédé du Congo-Brazza »
Pascal laisse entendre que bien qu’à l’extérieur une paix était présentée au grand public, en interne, les choses n’allaient pas bon train. Plusieurs dossiers n’étaient pas réglés. Dans l’entre-temps, la Fédération congolaise de football association – FECOFA – avait affilié “quelques joueurs au nom de Renaissance” pour disputer la VL1.
« Nous n’avons pas réglé le problème en cours, mais comment la fédération peut affilier quelques joueurs et les faire jouer au nom du FC Renaissance ? Je ne reconnais pas l’équipe qui a joué contre Kuya, car notre Renaissance n’a pas encore joué et va s’affilier à la Fédération du Congo Brazzaville », dit Pascal Mukuna.
Et de rajouter : « En voulant faire tomber Renaissance comme ils ont fait avec Dragon, ils sont eux-mêmes tombés cette fois-ci. Je sais de quoi je parle. J’ai des dossiers qui peuvent amener à la suspension de la FECOFA comme ça a été au Mali. Je ne peux pas faire marche arrière, dites aux gens de la FECOFA qu’ils sont en danger ».
Comme la saison dernière, l’histoire se répète. L’entente est loin d’être trouvée au sein de Renaissance. Les querelles élisent (encore) domicile dans cette formation, qui, à la base voulait se démarquer des autres clubs Kinois. Les fibos sont en perte de vitesse.
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ETIENNE KAMBALA