Ancienne journaliste chez le quotidien Le Phare, Myriam Iragi Maroy est l’une parmi des gagnants de la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Actuellement journaliste à la radio Top Congo FM, cette lauréate affirme que le travail produit par sa maison mère lui a été d’un grand coup de pouce. « Se démarquer par son travail dans le contexte politique et socioéconomique du pays n’est pas une messe à faire. C’est comme ça que je suis fière d’appartenir à un média ( Top Congo FM ) qui, au fil des années, a su sortir nettement du lot », a-t-elle confiée. Au cours d’un entretien avec Eventsrdc.com, Myriam Iragi dévoile ses perspectives après sa formation de Paris. Entretien.
Quel effet, vous fait-elle, cette victoire, compte tenu du nombre de journalistes à avoir concouru pour la bourse RFI?
Lorsqu’on m’a désignée lauréate de la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon, j’étais vraiment éprise de joie. . Consciente qu’un pas important venait d’être franchi dans ma carrière journalistique, j’ai tout de suite réalisé la lourde responsabilité que j’avais désormais sur mes épaules. Et tout cela m’a fait perdre les mots pendant quelques minutes, avant tout simplement, de parler avec mon coeur.
La formation que vous avez reçue à la Rtnc vous a-t-elle apporté un plus dans votre profession?
Bien entendu que cette formation de deux semaine m’a beaucoup apportée. On ne se lasse jamais d’apprendre dit-on. Nous avons eu deux formatrices formidables, Muriel Pomponne et Rachel Lokateli, et je saisis cette occasion pour les remercier.
Pendant la première semaine, nous avons pratiquement reçu la formation ensemble avec nos confrères techniciens. Ce qui m’a permis d’approfondir certaines notions techniques essentielles à la radio, notamment dans la production d’un bon reportage du point de vue sonore. Même chose en ce qui concerne l’éditorial. Les remarques et observations formulées par Muriel Pomponne, m’ont aidées à réaliser combien je pouvais encore faire mieux dans ma manière de rendre le reportage.
Que pensez-vous offrir à la Rd-Congo après la formation dont vous allez bénéficier à Paris?
Après la formation de Paris, je pense que la première des choses naturellement sera de mettre en application ce que j’aurais appris. Et cela, dans ce que je fais au quotidien au sein de ma rédaction à Top Congo FM. Ensuite, partager ces connaissances acquises à d’autres personnes de mon entourage professionnel.
Nous allons réfléchir après à une manière plus élaborée pour pérenniser ces acquis.
Vous êtes actuellement journaliste à la radio Top Congo, le seriez-vous toujours même à distance ou vous allez marquer une pause, le temps de finir formation?
Effectivement, je suis journaliste à Top Congo FM maintenant et après l’étape de Paris, conformément à l’esprit de la bourse.
Quelle aperçu avez-vous du métier de journaliste en Rd-Congo?
Ma lecture est quelque peu controversée. D’une part, il est évident qu’il n’est pas facile d’exercer ce métier dans mon pays. Et d’autre part, en même temps, ce domaine est inondé de monde.
Se démarquer par son travail dans le contexte politique et socioéconomique du pays n’est pas une mince affaire. C’est comme ça que je suis fière d’appartenir à un média (Top Congo FM) qui, au fil des années, a su sortir nettement du lot. Mes sincères remerciements à Christian Lusakueno, son initiateur, qui m’a dans son équipe.
Un mot pour vos confrères et consœurs journalistes…
A mes confrères et consœur, je dis avant tout grand merci. Ils ont partagé avec moi de la plus belle manière cette importante avancée dans ma vie à travers les encouragements et la médiatisation après la publication. Aux futurs journalistes, je demanderai de garder à l’esprit que rien ne s’obtient dans la facilité. Le travail bien fait, avec amour et abnégation finit toujours par payer.
GLODY NDAYA