Ses clips ont tous de la gueule et la pudeur, il la connaît. En plus d’être une figure majeure de la chanson francophone, Gims est surtout un artiste qui respecte la femme dans ses visuels.
La musique est un carrefour insensible. Beaucoup dans l’opinion publique assimilent par exemple les rappeurs aux mythos, aux dealers et les chanteurs à ces mégalos éternels qui se font du “fric” pour la rime.
Dans un monde de la musique complexe, chacun sa méthode. A$ap Rocky par exemple mise sur la valorisation du cannabis dans ses clips, Wiz Khalifa lui préfère montrer les femmes dénudées. Par contre, Gims c’est à l’opposé.
Pas de femmes dénudées dans les clips de Gims
L’absence des femmes dénudées dans ses clips n’est pas que pour des raisons religieuses. Ça relève surtout de son éducation puisque Gims a toujours respecté la gente féminine.
Depuis « Subliminal », son premier album jusqu’aux « Dernières Volontés de Mozart », Gims a plutôt valorisé l’élégance, sa femme Demdem et la sape que montré dans ses clips des femmes à petite culotte ou en bikini dans un club ou en plage faisant du twerk.
« Avant même de me marier, avec la Sexion d’Assaut, dès le début, on n’a jamais été dans ce délire des filles en culotte. Ça n’a jamais été notre rap ou l’image qu’on voulait véhiculer. La première fois que j’ai mis une fille en avant c’était dans le clip de “Bella” mais c’était plutôt classe et noble, un hommage. Ce n’est pas du tout mon style de dévaloriser les femmes », déclarait le chanteur de 36 ans en 2015 à TFI Info.
Une technique qui marche plutôt bien dans ses clips. Meugi prouve le contraire à ces artistes qui pensent que mettre des femmes dénudées dans ses clips, permettra d’avoir une grande audience. Ce qui est totalement faux. En restant original et en gardant ses convictions, on arrive à forcer l’admiration.
Lire aussi :
Guerre dans l’Est de la RDC : « Le Rwanda a une grande part de responsabilité là dedans » (Gims)
DANNY KABANGA