À Abidjan pour prendre part à la 16e édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo, Gims a abordé aux côtés d’Asalfo, commissaire général, le thème capital de l’événement : « Santé mentale des Jeunes ». La figure de la chanson francophone a souligné le danger d’être une star et être exposée sur les réseaux sociaux qui peut fragiliser la santé mentale et provoquer une dépression.
Des troubles mentaux et des stress, plusieurs artistes en sont victimes. Souvent, ils n’ont d’autres choix que de se parler à eux-même. Mais grâce à l’amour de leurs proches, ils se libèrent graduellement de cet emprisonnement. Beaucoup prennent une pause pour prendre soin de leur vie, passer du temps avec leurs familles, leurs proches et se libérer de la solitude.
Figure emblématique de la chanson francophone, Gims qui a électrisé le jeudi 16 mai 2024 la scène de la 16e édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo, n’aura pas connu une enfance facile de Kinshasa aux maisons d’accueil en France. Le chanteur qui pense avoir été atteint par la dépression sans s’en rendre compte, a très vite réussi à se relever grâce à son entourage. « J’ai eu la chance d’avoir une maman qui a pris soin de moi jusqu’au bout », se souvient-il lors de son passage à La Télé d’Ici sur NCI.
Machine à tubes, Gims aborde dans ses chansons la solitude, la dépression, la tristesse…pour aider ses proches, les artistes qu’ils côtoient à se tirer d’affaire. Mais l’interprète de « Bella » assure que c’est très violent surtout à l’ère des réseaux sociaux.
« Autour de moi il y a beaucoup de gens qui sont en dépression, d’autres artistes que je connais parce qu’il y a de quoi être en dépression, et c’est très violent, que ce soit le métier d’artiste ou d’être exposé aux réseaux sociaux et de voir des choses qu’on n’est pas censé voir finalement », a-t-il dit.
Même si plusieurs artistes sont touchés par cette situation, Gims a surtout saisi l’occasion de les exhorter à sortir de leur anxiété et à vivre sans peur mais en toute liberté.
CHADRACK MPERENG