Elue Miss Francophone Afrique 2017, Grâce Nguya, détentrice d’un diplôme en médecine et vice-présidente de l’ONG Action humanitaire dans le monde -AHM-, est revenue, à la faveur d’un entretien avec Eventsrdc.com, sur son action sociale et humanitaire accomplie dans différent coins de Kinshasa. En plu des actions déjà réalisées comme le dépistage des maladies oculaires, les dons des denrées alimentaires et vêtements, Grâce Nguya envisage de construire un centre de santé dans la commune de Nsele et de monter un point focal d’enseignement gratuit sur le planning familial. Buté aux difficultés d’ordre technique et financières, la Miss Francophone Afrique 2017 a sollicité l’appui des différents partenaires pour apporter un soulagement aux populations vivant dans la précarité. Faisant d’une pierre deux coups, Grâce Nguya est revenue sur son élection comme miss francophone Afrique 2017. « Etre votée et déclarée Miss Francophone était une grande joie pour moi. J’avais plein d’émotions. Je souhaite plein succès à l’organisation », a-t-elle dit. Interview.
Comment aviez-vous trouvé l’organisation de l’événement « Miss Francophone Afrique » ?
Au début, j’avais des doutes sur la crédibilité de cet événement. Mais, vu la transparence dans l’organisation, je me suis rendue compte que c’était sérieux. Quoique toute œuvre humaine ne manque pas des failles.
Quel prix avez-vous gagné pour avoir été sacrée Miss?
J’avais gagné 7 jours de vacances à Dubaï et des cadeaux tels que pagnes de Texico, robes de soirée offertes par Fusion Fashion, produits Marsavco d’une valeur de 100$, bourse d’étude d’une année de l’université Cardinal Malula à Kinshasa.
C’est presqu’une tradition. À travers le monde, les Miss ont toujours des projets à caractère social et humanitaire. Quels sont les vôtres ?
Pour moi, ce n’est pas par tradition. J’ai commencé dans l’humanitaire avant de participer à ce concours. Mon projet est la construction d’un centre de santé dans la commune de Nsele pour permettre un accès aux soins de qualité, en même temps, un point focal d’enseignement gratuit sur le planning familial.
A quel degré d’exécution se trouve votre projet ?
Nous sommes à la recherche des partenaires pour pouvoir réaliser ce projet. En attendant, je continue dans les œuvres humanitaires et de volontariat, entre autres les consultations gratuites et la remise des médicaments auprès des populations ciblées.
Dans quels coins de Kinshasa ou de la RDC avez-vous posé ces gestes de cœur ?
Nous avons organisé ces activités: – au Home des vieillards de Kintambo: consultation des maladies oculaires, remise des médicaments et achats des lunettes médicales et dons des vêtements et denrées alimentaires ; – au camp des veuves et orphelins à la Nsele : consultation, dépistage du paludisme, remise des médicaments et dons en vêtements et denrées alimentaires ; – à l’hôpital de la Rive chez les lépreux : dons des denrées alimentaires.
À quand les prochaines actions et où ?
Nous préparons une campagne de dépistage des maladies oculaires chez les enfants dans certaines écoles de la capitale pour janvier 2018. C’est-à-dire après les fêtes.
Un message aux potentiels partenaires de votre démarche humanitaire.
Je demanderai aux différents partenaires chez qui nous frappons de nous ouvrir leurs portes pour qu’ensemble, nous apportions notre soutien à ces populations en précarité. Qu’ils nous accompagnent dans notre mission pour qu’ensemble, nous fassions quelques choses de grand et de durable.
Accepteriez-vous que votre fille postule dans un concours de «Miss» ?
Naturellement ! Avec un encadrement particulier de ma part sur le respect de certaines valeurs que je lui aurai apprise.
CINARDO KIVUILA
