Directeur de la bibliothèque de Wallonie-Bruxelles, Richard Ali a dressé le bilan de la deuxième édition de la «Grande rentrée littéraire de Kinshasa», organisée du22 au 23 septembre 2017 au sein de son centre culturel. Gonflé à bloc dans son bureau, Richard Ali a étalé son satisfecit en déclarant « la Grande rentrée littéraire de Kinshasa est sur les bons rails après deux éditions totalement réussies. Elle est désormais inscrite dans les agendas des professionnels du livre en Rd-Congo et sera organisée chaque septembre », a-t-il déclaré.
Le week-end du 22 au 23 septembre 2017, la Délégation générale Wallonie Bruxelles a organisé la Grande rentrée littéraire. Quelle description en faites-vous ?
C’est pour la deuxième fois que la Délégation Générale Wallonie Bruxelles, par sa bibliothèque, a organisé la deuxième édition de la «Grande rentrée littéraire de Kinshasa» pendant deux jours, de 10h00’ à 18h00’, dans l’enceinte de la bibliothèque et dans la cour même de la Délégation. C’est une activité qui prend sa place dans notre société. Nous avions tenté l’aventure l’année dernière. C’était formidable. Cette année, c’était un grand succès. Tous les férus du livre ont désormais une activité régulière dans leur agenda. Ils savent désormais que chaque année, en septembre, il y a la Grande rentrée littéraire de Kinshasa.
Qu’est-ce qui a été au menu de la 2ème édition de la Grande rentrée littéraire de Kinshasa ?
Comme en 2016, nous avons encore innové cette année. Il y a toujours eu une librairie éphémère où différents libraires de Kinshasa et auteurs des récents ouvrages viennent exposer et vendre leurs œuvres. L’accès à la librairie est accordé à tout le monde. Nous avons organisé plusieurs activités, entre autre les présentations et dédicaces des livres récents avec des auteurs. Il y a eu également des visites guidées avec les écoliers, une soirée poésie et slam avec la présentation du recueil «Rimes nationales» du slammeur rd-congolais Microméga et des abonnements spéciaux. L’enjeu majeur de la 2ème édition de la Grande rentrée littéraire est non seulement de promouvoir le secteur du livre, mais aussi d’offrir une grande visibilité à la bibliothèque Wallonie-Bruxelles.
Combien de livres avez-vous présenté au public au cours de la 2ème édition ?
Nous avons présenté six ouvrages de manière officielle, outre ceux qui ont été listées sans bénéficier d’une activité principale. Les auteurs présents ont profité des moments d’échanges pour présenter ou annoncer leurs ouvrages. Plusieurs ouvrages ont été publiés au cours de l’année 2017.
En plus des rd-congolais, les auteurs étrangers ont-ils été associés à la cet événement ?
Notre événement a aussi une dimension internationale. Certes, nous tenons à promouvoir le secteur du livre en Rd-Congo. A travers notre programme du mois de septembre, nous avons ouvert des fenêtres pour des auteurs étrangers venus nous visiter. Deux auteurs en provenance de l’Angola n’ont pu être présents faute de visa. Avec de telles initiatives, nous confirmons la dimension internationale de la Grande rentrée littéraire de Kinshasa. Nous recevons beaucoup d’auteurs et nous organisons beaucoup d’activités pour promouvoir ce secteur. Nous voulons que Kinshasa soit la plaque tournante de tout événement littéraire en Rd-Congo. La bibliothèque Wallonie-Bruxelles se veut être le porte-étendard de cette aventure.
Quels mécanismes comptez-vous mettre en place pour éviter des soucis d’obtention de visa dans l’avenir ?
Prochainement, la Délégation va bien organiser cette démarche avec les littéraires que nous allons inviter. Les écrivains angolais étaient sûrs de la délivrance des visas par l’ambassade rd-congolaise à Luanda. Soudainement, cela n’a pas été effectif.
Quelles sont les prévisions pour l’édition 2018 ?
Nous sommes encore à l’heure du bilan. Une fois fini, nous inviterons la presse pour partager ce que nous allons envisager ou arrêter pour la prochaine édition.
Un message à tous les rd-congolais, singulièrement les experts du livre ayant manqué cet événement ?
Tout d’abord, je remercie les participants à cette édition. Je cite les sponsors, les libraires, les auteurs, les élèves, etc. Pour ceux qui ont ratés, ce projet ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Chaque année, nous aurons la Grande rentrée littéraire de Kinshasa. Nous devons faire entendre de partout qu’à Kinshasa, l’on écrit. A Kinshasa, il y a une production littéraire. Il y a ceux qui écrivent et ceux qui lisent. Merci beaucoup à la presse, parce que sans vous cet événement ne serait pas connu du public.
CINARDO KIVUILA