Au cours d’un entretien avec Eventsrdc.com, l’acteur rd-congolais Moyindo Mpongo a expliqué avec détails le film « Heart of Africa » où il est acteur principal au côté de la star du cinéma américain Brandon Ray Olive. Il a, également, profité de ce jeu de questions-réponses pour fixer l’opinion sur la date de sortie de ce long métrage qui sans nulle doute changera l’image du cinéma rd-congolais après le célèbre « La vie est belle » avec l’immortel Papa Wemba. Entretien.
En résumé, c’est quoi « Heart Of Africa » ?
C’est l’histoire d’un homme qui a grandi dans un village où il ignorait complètement que son peuple attendait de lui, une gouvernance dans les jours à venir, puisqu’il était le fils d’un ancien chef Kalala Ilunga. Lui-même ne voulait pas croire que c’était lui, le choisi pour succéder son à son père. Gabriel Ngandu fuyait son passé après avoir cru tuer sa copine après une bagarre entre son rival et lui.
Finalement, il se retrouve sans abri et à cette occasion, des missionnaires voulaient le prêcher et par profit de trouver un abri, il suivit ces derniers. Et là, il rencontre Yvette, une fille de la mission et il retombe amoureux. Mais en passant, il est devenu missionnaire. Il se confie comme compagnon un homme blanc, pendant que dans sa tête l’histoire du passé de l’homme blanc en Afrique, et singulièrement au Congo reste une tâche sombre.
L’affiche de ce film présente deux hommes vêtus comme des évangélistes. Qui sont-ils au juste ?
Ils sont des missionnaires des Saints de derniers jours en mission de construction d’un orphelinat dans le village de Tshuluka, où Ngandu fuit les dégâts de son passé.
C’est qui le producteur et le réalisateur de ce film ?
Ce film est produit par le trio Margaret Blair Young, Bruce Young et Déborah Bassa Kabambi, et est réalisé par le rd-congolais Tshoper Kabambi.
Quel est son timing ?
C’est un long métrage de 1h30′.
À quand sa sortie mondiale et dans quelles plateformes digitales sera-t-il vendu ?
Sa sortie est prévue en Rd-Congo, précisément à Kinshasa le vendredi 21 février et aux États-Unis d’Amérique, le vendredi 13 mars 2020. En ce qui concerne la vente, je reviendrai vers vous pour communiquer.
Votre film « HOA » venait de remporter le prix du « Golden Jury Award » au « Abuja International Film Festival », au Nigeria. Qu’aviez-vous ressenti lors de cette annonce ?
Cela ne m’a pas surpris, mais elle m’a apporté une joie extrême que je ne sois non seulement l’humain qui rafle des trophées, mais aussi l’un des films dont je suis le principal gagnant. Ce trophée est déjà le 5ème de « HOA » avant sa sortie officielle.
Au-delà du rôle joué par Brandon Ray Olive dans « Heart Of Africa ». A-t-il un autre apport dans le cinéma rd-congolais ?
En tout cas, c’était sa toute première fois. Mais il a éprouvé une forte empathie et plein d’amour pour le Congo surtout, qu’il s’est rendu compte qu’il y a des génies qui peuvent réaliser un film de 10.000.000$ aux États-Unis d’Amérique à 50.000$, ici en République Démocratique du Congo.
Tourner un film avec une star Hollywoodienne. Comment cela s’était-il passé ?
C’était et c’est un plaisir incalculable vue que je vise le haut sommet du cinéma qui est Hollywood. Donc pour moi, ce sont des signes que mon parcours était sur le bon chemin. J’ai aussi beaucoup appris de lui. Car, il n’a pas seulement été un co-acteur, mais aussi un mentor.
Êtes-vous sûr que le succès de ce film ouvrira une autre page dans l’histoire du cinéma rd-congolais ?
Très sûr ! C’est une nouvelle année qui commence avec un film congolais très bien fait dans le but de marquer et changer l’histoire en ce qui concerne le cinéma congolais.
CINARDO KIVUILA